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CREATRICES ET CREATEURS D'ENTREPRISES A L'ETRANGER

429 - Le mégamoteur francophone

20 Mars 2007, 23:00pm

Publié par GERARD

Il fait tourner simultanément une dizaine d'autres moteurs (sauf Google semble-t-il) pour rechercher les sites francophones en rapport avec les mots choisis...

En déplacement ces jours-ci, mon article de ce jour sera bref. Et comme nous sommes, au moment où je le tape, dans la journée mondiale de la Francophonie, il me semble approprié de vous signaler ce mégamoteur de recherche.

J'en suis d'autant plus satisfait que... je me retrouve parfois en numéro 1 et sinon, très souvent en première page selon les mots appelés ayant un rapport avec mon bloc-notes.

Vous le trouverez ici :

http://www.netoo.fr/web.php?req=cr%C3%A9atrices+cr%C3%A9ateurs+%C3%A9tranger&cat=web&advanced=1&extra_qry=&per_page=10&language=fr&geo=

Je vous en souhaite un bon usage.

A demain.

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428 - Spécial informaticiens

19 Mars 2007, 23:13pm

Publié par GERARD

Le MUNCI, Mouvement pour une Union Nationale et Collégiale des informaticiens...

Je n'ai pas eu le temps de regarder d'un peu plus près d'où vient de mouvement et quels sont ses projets.

Je suis cependant "tombé" sur deux articles récents publiés sur leur site dont l'un traite de "l'économie de l'immatériel", produit par sa commission du même nom et l'autre, des "logiciels libres".

Ces deux sujets m'ont semblé pouvoir intéresser les créatrices et créateurs à l'étranger qui oeuvrent dans le secteur des NTIC.

Le premier se trouve ici :

http://www.munci.org/20070318/Rapport-L-economie-de-l-immateriel-la-croissance-de-demain

Le deuxième se trouve là :

http://www.munci.org/20070318/Rapport-A-armes-egales-competitivite-des-entreprises-patriotisme-economique-et-normes-internationales

J'espère qu'ils vous auront intéressés.

Bien à vous.

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427 - Créateurs au Mexique

18 Mars 2007, 23:00pm

Publié par GERARD

Sylvain a rencontré Stéphane et Charlie à Tulum...

Le premier, éducateur sportif se défonce pendant une dizaine d'années au sein d'une association qu'il a créé pour remettre des jeunes assez perdus dans un chemin plus droit.

Mais la dureté du métier, le stress, un accident de santé, le conduisent à s'installer à la campagne où il élève des abeilles.

Son ami Charlie, ingénieur en géophysique, spécialiste des tunnels le rejoint en fin demaine.

Le temps passe. Ils réfléchissent à leur vie puis décident de partir au Mexique - pays où ils ont souvent passé des  vacances - pour y ouvrir un hôtel ! Ils font partie de ces rares créateurs qui n'étaient pas déjà salariés à l'étranger avant d'y créer leur affaire.

Ils ont quand même soigneusement préparé leur projet. Pendant deux ans. Et voici maintenant deux ans qu'ils sont installés après avoir indentifié le lieu, le style, obtenu les autorisations... Le plus dur a été la construction elle-même. Puis, psychologiquement, l'ouverture en basse saison... avec peu de clients bien sûr.

Mais ils avaient néanmoins fait une heureuse rencontre : celle d'un correspondant du Routard qui du coup, les avait référencés avant même la réception des travaux.

Depuis la première haute saison, grâce à leur option d'avoir déserté la plage pour s'installer en plein village, donc un peu plus loin, mais à plus bas coût, leur hôtel refuse régulièrement des réservations...

Ils ne regrettent pas d'avoir écouté les amis qui voulaient les décourager. Leur projet actuel : continuer encore quelque temps de gérer cette affaire puis la vendre pour en réaliser une nouvelle, celle de tous leurs rêves...

Je leur souhaite vivement de réaliser ce nouveau rêve !

L'article de Sylvain se trouve ici :

http://entrepreneursfrancais.zumablog.com/index.php?sujet_id=5043

A demain...

 

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426 - L'embellie malgache ?

17 Mars 2007, 23:26pm

Publié par GERARD

C'est semble-t-il la conviction de notre chef de mission économique là-bas, Mme Pasquier

Willy Técher en parle pour "Témoignages", le journal réunionnais fondé par le docteur Raymond Vergès.

Voici ce qu'il écrit sur cette embellie :

  "Ouvrez-vous aux marchés malgaches !

Publié dans l'édition du samedi 17 mars 2007 (page 8)

Madagascar est une terre de marchés. Investissez, bonnes gens ! Véronique Pasquier, chef de la mission économique à l’Ambassade de France à Madagascar, en est convaincue. La situation économique malgache est propice, et les seuls représentants de la France dans l’Océan Indien, à savoir nous, Réunionnais, sont appelés à s’ouvrir aux potentiels malgaches.

EFFACEZ les préjugés les plus infâmes que l’on entend même en terres sacrées malgaches. A l’aube de l’élection présidentielle de décembre 2006, les investisseurs étrangers installés à Tananarive me confiaient déjà leurs craintes de revivre le chaos économique. On se rappelle la confrontation entre Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, et le blocage économique qu’a connu la grande île, et notamment la capitale.

Cette situation-ci est derrière, les choses ont grandement évolué, quoi que l’on entende sur l’attitude “despotique” d’un Président milliardaire au fait de la mondialisation. Réélu par son peuple le 4 décembre dernier, Marc Ravalomanana propose un gouvernement stable, d’ailleurs appuyé par de grandes Nations, politiquement missionné pour le développement de Madagascar, pourvu de plusieurs Ministères techniques chargés des Finances et du Budget, des Travaux publics et de la Météorologie, des Transports et du Tourisme, de la Santé et du Planning familial, de l’Économie, de l’Environnement, des Eaux et des Forêts, de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, de l’Énergie et des Mines.

Bref, Marc Ravalomanana se dote d’outils structurés pour mener à bien l’émergence d’un pays à forte potentialité. Et ce n’est sûrement pas pour rien que ce soit une conseillère économique et commerciale de l’Ambassade de France à Madagascar qui vienne nous vanter le redressement économique d’une terre propice à toutes les volontés les plus commerciales.

Une situation économique malgache très favorable

La situation économique de Madagascar se décante depuis quelques années. On sent que c’est un homme d’affaires qui dirige le pays. La gouvernance Ravalomanana a en effet le mérite d’avoir valorisé la monnaie malgache et connu une croissance du PIB de plus de 5,6% en 2006, avec un taux d’inflation de moins de 10% (contre 14,3% en 2004) et des Investissements Directs Étrangers (IDE) qui font la prouesse de passer de 53 millions de dollars en 2004 à 117 millions de dollars l’année dernière.

C’est sûr, le Président Ravalomanana a de quoi conforter, voire réconforter. Et ce n’est sûrement pas les prochaines échéances électorales (référendum le 4 avril 2007, élections législatives et communales à la fin 2007, et les élections sénatoriales 2008) qui inverseront la donne. On comprend donc aisément pourquoi la France se donne la mission de rassurer ses investisseurs français, et réunionnais. Qu’ils viennent s’installer paisiblement, le gouvernement de Ravalomanana affiche fermement sa volonté politique pour améliorer le cadre des affaires. Plus de lisibilité, moins de corruption, une imposition des plus favorables...

Bref, on étale les possibilités de faire du business. A la France de dire : « Pourquoi se priver d’un tel marché ? Ou plutôt, pourquoi laisser la place à d’autres investisseurs étrangers, surtout quand la France tient une position de choix ? ». La France tenait, en 2005, 17% des parts des échanges extérieurs. Autrement dit, la France serait le premier fournisseur de Madagascar. N’inversons pas le change, et surtout, ne donnons pas du terrain au Gripsou chinois qui arrive avec des produits beaucoup moins chers. En 2005, sur les 248 millions d’euros d’exportations malgaches, la France affichait 26% des parts du marché, devant la Chine (10%) et Madagascar (10%). De quoi rassurer les investisseurs français. A noter tout de même que les importations de La Réunion vers Madagascar ont augmenté de 70% en 2006, passant à 12 millions d’euros.

Une issue pour l’économie réunionnaise

Notre insularité n’est pas celle de la grande terre. La Réunion, seule représentante de la France dans l’Océan Indien, ne peut passer à côté d’une telle manne, d’un tel bassin économique en pleine expansion. La dynamique de la croissance malgache et l’intérêt que lui porte la communauté internationale ne peuvent nous laisser indifférents.

Madagascar se dote d’un Office de développement économique de Madagascar, chargé de favoriser l’émergence et le développement du secteur privé, de développer les investissements locaux et internationaux, de créer une croissance économique forte et soutenue, et de définir des filières sectorielles prioritaires et contribuer à leur développement intégré. Cette structure est financée à hauteur de 6,4 millions de dollars sur 3 ans. Vous êtes concernés par le tourisme, l’agri-business, l’industrie légère exportatrice, les mines, les infrastructures, les TIC ? Pourquoi ne pas tenter le “rêve malgache” ?

Le Réunionnais garde en mémoire l’épopée de la Sakay et les déboires de cette aventure réunionnaise. Peut-être sera-t-il rassuré de savoir que l’État malgache s’arme d’une loi sur les investissements, incitant l’investissement étranger, dans un climat des affaires serein, avec des procédures administratives simplifiées, etc... D’autant que le Ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie appuie les initiatives françaises par des programmes de soutien. Vous pouvez vous rapprocher de la Direction régionale du commerce extérieur de La Réunion. Ceux qui veulent installer leur entreprise sur la grande île y trouveront tous les conseils nécessaires et les dossiers de subventions. Alors, toujours tenter par le marché malgache ?"

J'attends avec intérêt de connaître les projets en question sur les investissements, sur l'environnement des affaires, sur les procédures administratives car voilà un moment que l'on en parle.

A demain.

 

 

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425 - Fiscalité en Chine

16 Mars 2007, 23:01pm

Publié par GERARD

Le Congrès national du peuple (parlement) a adopté...

Jusqu'à présent, la fiscalité sur les bénéfices industriels et commerciaux des entreprises en Chine était de 33 % pour les sociétés chinoises et de 15 à 24 % pour les sociétés étrangères.

Le parlement chinois vient de voter l'unification des taux à 25 % pour toutes les entreprises, à l'exception de quelques mesures fiscales favorables pour celles qui innovent en matière de technologies (= 15 %), qui protègent l'environnement ou qui réalisent des économies d'énergie (= taux à préciser).

Les spécialistes estiment que ce taux ne changera rien aux flux directs d'investissements étrangers qui se montent actuellement à environ 1 milliard de dollars par semaine !

L'article sur cette page donne quelques détails :

http://www.autoactu.com/chine---l-impot-sur-les-benefices-sera-uniformise-a-25--en-2008.shtml

D'autres ne devraient pas tarder à apparaître dans la presse.

Enfin, pour la bonne information de tous, je rappelle que Mme Royal a renouvelé son refus de taxer particulièrement les Français établis hors de France :

"Je ne pense pas qu'il faille taxer tous les Français de l'étranger pour empêcher quelques expatriations fiscales. Et je relève un paradoxe : la droite a voté le bouclier fiscal et certains de ses amis s'en vont quand même."

Chers ami(e)s, portez-vous bien !

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424 - Les aides aux entreprises... en France

15 Mars 2007, 23:18pm

Publié par GERARD

C'est "Témoignage" qui, sous la plume de Philippe Terrasson, a dressé ce bilan...

Bien entendu, si cet article était couvert par des droits, sur simple demande, je le retirerais illico.

Mon commentaire, vous vous en doutez, demeure toujours le même : pourquoi pas quelques efforts pour faire connaître et reconnaître nos très nombreuses et nombreux compatriotes créatrices et créateurs à l'étranger et, surtout, pour les mobiliser par quelques moyens peu coûteux - recensement permanent et annuaire gratuit, prix de l'Excellence, accès aux soutiens accordés aux entreprises purement françaises ou européennes, etc. -, au service du rayonnement de nos affaires dans le monde ?


"65 milliards d’euros d’aides de l’État aux entreprises en 2006, beaucoup plus que pour l’éducation

BILLET D’HUMEUR

Publié dans l'édition du lundi 12 mars 2007 (page 8)

  ODEUR d’argent et odeur de misère, les mots s’entrecroisent, mais le scandale reste le même. Depuis la fameuse promesse du CNPF à Raymond Barre de créer des milliers d’emplois, si les charges sociales venaient à baisser, le patronat français acquiert, grâce à ce chantage odieux, des fortunes immenses ! Il semblerait que cela ne lui suffise pas, il faut désormais instituer un bouclier fiscal afin de ne pas prendre plus de 50% de ses revenus, obtenus de hautes luttes.

Avantages acquis ...

Depuis bien longtemps, on parle des avantages acquis des travailleurs, obtenus à force de revendications, de grèves et de sacrifices, mais on ne parle jamais de ceux des patrons qui ont vu leurs conforts s’accentuer, leurs fortunes, leurs salaires et autres stock-options se multiplier par 100, voire par 1.000, depuis le début de l’ère industrielle.

Toute une classe a vu l’État lui remettre le fruit de la collecte des impôts sous formes d’aides, d’exonérations de charges. 65 milliards d’euros d’aides en 2006, ce qui représente pratiquement le budget du Ministère de la Justice ! Pour qui ? Pourquoi ? Encore bien mieux, il semblerait que cela ne suffise pas, et puisqu’il faut aller au fond des choses et que l’on parle de la justice, il faut dire que certains patrons profitent également, grassement, des cellules VIP de la République, lorsqu’ils sont auteurs de détournement d’argent. Lorsque je dis "détournement" d’argent, il est juste question des détournements qui se font en "missouk", car le détournement d’une partie du budget de la Nation qu’on leur autorise sans aucune contrepartie, c’est sous nos yeux qu’ils le font, avec l’aval bienveillante de tous les gouvernements successifs et sans aucune compensation si ce n’est de vagues promesses verbales !

Lorsque l’on parle des régimes spécifiques des retraites, on donne bien souvent l’exemple du cheminot qui, jadis, devait remplir la chaudière et qui prenait des escarbilles dans les yeux, mais parle-t-on de la différence de pénibilité pour patrons, pénibilité qui diminue depuis l’ère des maîtres de forges ! Souvenons-nous que tout comme pour les cheminots, au 19ème siècle, le travail était beaucoup plus pénible pour le patronat. De nos jours, les patrons vont à leurs rendez-vous dans des jets privés aménagés en véritables résidences secondaires. Jadis, ils devaient faire des voyages harassants pour aller à la rencontre de leurs clients, ils prenaient, eux aussi, le chemin de fer pour aller vendre leurs produits.

Libéralisme, vous avez dit libéralisme !

Je dis "chiche"... ! Mais alors, on remet tout à plat ! Finies les aides et autres largesses pour les uns comme pour les autres. On m’a raconté cette histoire : Un jour, deux ouvriers mécontents sont allés voir leur patron pour dénoncer le fait qu’un troisième employé, qui gagnait le même salaire qu’eux, travaillait beaucoup moins. Savez-vous ce qu’a répondu le patron, dans sa grande bonté ? Il leur a dit : Oui, c’est vrai, et c’est scandaleux, mais ce n’est pas vous qui ne gagnez pas assez, c’est lui qui gagne trop ! C’est cette société que l’on nous promet, une société de régression. La vérité sur le chômage, ce n’est pas que le patronat obtienne trop d’aides, mais ce sont les salariés qui ne travaillent pas assez pour le même salaire.

Érémistes montrés du doigt

On ne compte plus le nombre de publications qui montrent du doigt la dérive des aides accordées aux érémistes, mais parle-t-on des faveurs accordées à des patrons qui, au bord de la faillite, se retrouvent bien tranquilles dans un confort payé par nos impôts ? Comment vit notre très "Cher" Jean-Marie Messier ?

On dit que le "I" de RMI n’a jamais été appliqué. Ah ce fameux "I", comme il en fait couler de l’encre ! Mais au fait, le fameux "Embauche" attribué à tout contrat d’aide publique aux entreprises est-il appliqué ? Et ce mot "Embauche", fait-il parler autant de lui que le "I" de RMI ? Combien d’articles, de premières pages, de "Unes" concernant tous ces patrons qui empochent des aides et dégraissent à tour de bras ? Et lorsque que cela ne suffit pas, ils délocalisent pour exploiter ailleurs de la main-d’œuvre encore meilleur marché ! Combien d’entrepreneurs français sont montrés du doigt alors qu’ils touchent des aides pour garder une petite unité en France et qui délocalisent le plus gros de leurs productions de manière sauvage ?

Il est grand temps de ne plus regarder les plus misérables d’entre nous comme s’ils étaient les responsables de leur propre misère ! Avant de regarder la paille qu’il y a dans l’œil du voisin, il est grand temps de regarder la poutre qu’il y a dans l’œil du patronat français ! Sont-ils patriotes tous ces chefs d’entreprise qui ont tout d’abord fait fructifier leurs fortunes et qui s’enfuient avec l’outil de travail à l’étranger ? Notre Nation les a formés dans ses écoles, avec les moyens de l’État, et aussitôt enrichis, ils s’empressent tous d’aller exploiter ailleurs ce qui est né de la sueur des travailleurs.

Alors, oui à l’Insertion, mais pas au rabais, et avec un salaire digne ! L’insertion ne peut être réelle qu’avec un salaire décent, et quoi qu’en pensent les esprits chagrins, oui, le travail se partage, tout comme la richesse ! Mais pour cela, il faut en avoir la volonté et ne pas se prosterner devant cette nouvelle aristocratie financière qui est née des renoncements politiques et des passe-droits. Nous avons tellement régressé dans les avancées sociales que notre République en revient au temps des privilèges royaux !

Philippe Tesseron
http://pht974.blog-reunion.com/ "

Bien à vous et... à demain.


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423 - Quelques outils culturels à distance

14 Mars 2007, 23:26pm

Publié par GERARD

Il n'est pas toujours évident de disposer, au loin, de bons outils culturels...

Je vous en propose quelques-uns ci-après.

1) D'excellents dictionnaires

Ceux du Centre national de ressources textuelles et lexicales (déjà cité) :

http://www.cnrtl.fr/portail/

Le très excellent Lexilogos :

http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm

Le Dicorama et son annuaire des dictionnaires thématiques :

http://www.dicorama.com/

Le superbe dictionnaire du laboratoire Crisco :

http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi

Ceux de Médiadico (dont français-anglais) :

http://dictionnaire.mediadico.com/traduction/dictionnaire.asp/definition/dictionnaire/2007

Et... le fameux Trésor de la langue française :

http://atilf.atilf.fr/tlfi/

2) Des bibilothèques numériques

Une bibliothèque scientifique, ici :

http://www.science.gouv.fr/

Voir les liens du Web (en haut à gauche).

Et, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale française, là :

http://gallica.bnf.fr/

Je vous en souhaite le meilleur usage.

A demain.

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422 - Mondissimo 2

13 Mars 2007, 23:07pm

Publié par GERARD

Comme prévu, les "24 heures chrono" se sont poursuivies

Elles ont permis de voyager de Sydney à Bruxelles en passant par Bombay, Tokyo, Madrid, Bucarest, Johannesburg, Varsovie, Genèce, Alger, Mexico et San Fransisco.

Pas de modifications majeures par rapport à hier, même si : (i) globalement la musique est meilleure, (ii) on y parle un tout petit peu plus des créateurs à leur compte, mais sans leur donner plus que cela la parole.

Pour l'instant, rien ne semble en ligne dans les archives du site. Si cela se fait, je ne manquerai pas de vous le signaler.

Demain, j'aborderai une autre sujet.

Amicalement.

 

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421 - 24 heures avec Mondissimo

13 Mars 2007, 00:29am

Publié par GERARD

Il y a quelque temps déjà, je vous annonçais les "24 heures chrono" de Mondissimo associé à TV5...

Les premières douze heures ont bien eu lieu ce jour. La suite demain à compter de 10 heures (heure de France), à cette adresse :

http://mondissimo.empreinte.com/live.php

J'attendais beaucoup de ce tour du monde à travers 23 capitales, 11 aujourd'hui et 12 demain.

Le principe annoncé était de rencontrer nos expatriés, créateurs ou non, dans ces diverses capitales. En réalité - même si, pour celui qui s'intéresse à l'implantation dans tel ou tel pays, les propos peuvent, pour partie, être intéressants -, j'ai de nouveau une grande déception !

Ce n'est tant le tour de nos expatriés que nous avons fait aujourd'hui, que celui de certains des mécènes publics et privés de la série : ministre déléguée au commerce, CFE et son sénateur et président à vie, assemblée des CCIFE et CCI, groupe Taitbout, Ubifrance, banque Transatlantique...

Nous avons également entendu quelques chefs de mission économique et quelques sénateurs - dont notre sénateur Richard "Yun" (aurait-il pris la nationalité coréenne ou chinoise ?) -, quelques patrons de groupes français ou de leur filiales et quelques anciennes ou anciens expatriés travaillant dans ces groupes, dans divers cabinets d'appui à la création de filiales et à la gestion des RH expatriés ("mobiles" comme préfère dire un intervenant favorable à la "mobilité" et pas à "l'expatriation") ou nos assemblées consulaires.

Pas d'élus de l'AFE, pas de créatrices et créateurs d'entreprises "à capitaux français"...

De plus, à l'exception de quelques images des pays concernés à chaque changement d'heure et de pays - sur une musique trop rarement appropriée au pays concerné - et de quelques "chats" par webcam avec des résidents hors de France, membres de filiales de groupes ou conjoints d'iceux, tout était tourné dans les mêmes "studios"... enfin, "studios"... c'est trop dire : une table et deux chaises.

Tout cela est fort dommage. L'idée était pourtant excellente. Préparation insuffisante ? Obsession de l'exportation de produits et de filiales au lieu d'encourager nos compatriotes installés à l'étranger importateurs et créateurs de liens forts avec les Etats d'accueil ? Ignorance profonde de leur existence et de leur rôle ? Ce n'est qu'après plusieurs pays qu'enfin, Mme Crespin, de l'Assemblée des CCIFE rappelle l'existence des créateurs à leur compte, superbement ignorés jusque là, même par les Chefs de mission économique qui n'indiquent que les chiffres de leur "enquête annuelle filiale", un seul ajoutant, désolé, qu'il "existe aussi des entreprises créées par des individus [qui] échappent à notre recensement"...

Rien n'a donc changé !

Le fil conducteur de chaque séquence était pourtant satisfaisant - et peut intéresser un candidat à la création dans l'un ou l'autre de ces pays -, balayant en un timing serré selon un schéma de ce type :

- présence française ;

- entreprises françaises dans le pays - hélas, uniquement les filiales de groupes ayant une assise juridique en France - ;

- marché, opportunités - sauf exception toujours celui et celles susceptibles d'intéresser les groupes ; quasiment pas un mot sur le métier le plus répandu, celui de consultant... ;

- comment s'implanter ;

- difficultés ;

- protection sociales ;

- idées reçues sur le pays ou le marché ;

- différences interculturelles ;

- immigration ; fiscalité ;

- ouvrages sur le pays...

Aujourd'hui, le parcours nous a conduit de Shangaï à New-York, en passant par Moscou, Berlin, Rome, Londres, Marrakech, Dubaï ; Rio de Janeiro ;  Buenos-Aires et Montréal.

Demain, le tour du monde reprendra avec Sydney pour nous conduire ensuite à Bruxelles en passant par Bombay, Tokyo, Madrid, Bucarest, Johannesburg, Varsovie, Genève, Alger, Mexico et San Fransisco.

Si cela vous tente, je vous rappelle l'horaire : 9 h GMT et le futur site permanent qui, pour l'instant, conduit à celui cité plus haut :

http://www.news21.tv

Bien à vous.

PS : je suppose que des archives pourront ultérieument être visionnées. C' n'est pas encore le cas pour l'émission d'hier.

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420 - Sécurité : après la crise

11 Mars 2007, 23:00pm

Publié par GERARD

Une fois la crise passée, tout est loin d'être réglé !

 

De graves problèmes restent irrésolus, une fois la crise terminée. Sans revenir sur les nombreuses questions matérielles soulevées dans l?article précédent et pour lesquelles nous avons souhaité le maintien au MAE pendant un temps suffisant d?un « bureau-guichet-unique » de gestion de crise, il nous faut parler ici des questions d?indemnisation immédiate et définitive, et du financement ou du refinancement des activités passées ou d?activités nouvelles.

 

Outre les problèmes de logement et de travail qui, pour certains, peuvent perdurer et pour lesquels un appui paraît souhaitable, la question des indemnisations demeurent non réglée. Elles pourraient être de deux sortes.

 

1. L?indemnisation forfaitaire immédiate

 

Dans l?état actuel des choses, seuls certains agents au service de l?Etat peuvent percevoir une indemnité (forfaitaire) pour les biens perdus à l?occasion de certains événements ayant entraînés l?évacuation.

 

Il serait pourtant hautement souhaitable que toute personne ayant perdu des biens puisse accéder à une indemnisation provisoire, forfaitaire et immédiate, puis à une indemnisation définitive. Reste à savoir comment les financer.

 

Pour parvenir à concevoir un fonds et un barème d?indemnisation approprié, il est suggéré que monsieur le Président du l?AFE, consulte celui-ci sur la nature d?un tel fonds, les moyens juridiques et financiers nécessaires à sa constitution ainsi que sur ses procédures de fonctionnement.

 

2. L?indemnisation définitive

 

Une procédure nécessairement plus longue et un fonds beaucoup plus important devraient également être mis en place pour procéder à des indemnisations définitives pour pertes de biens de toutes natures (personnels, industriels, commerciaux...), ou dommages physiques.

 

Un groupe ad hoc du Conseil Supérieur des Français de l?Etranger a bien participé à la fin des années 1990 à des échanges avec des responsables du MAE et du ministère de l?économie, des finances et de l?industrie sur ce sujet.

 

Ces pourparlers n?ont conduit qu?à une seule conclusion : un système exclusivement fondé sur l?assurance volontaire n?est pas viable.

 

Il faut donc imaginer autre chose : fonds public, ou système de financement mixte.

 

Les mêmes questions que pour l?indemnisation forfaitaire immédiate pourraient être posées de nouveau par monsieur le Président de l?AFE à son Assemblée. Les besoins de financement d?un tel fonds pourraient être aisément couverts par une taxe extrêmement réduite sur toutes les transactions matérielles et immatérielles (de plus en plus souvent virtuelles !) internationales entrant dans la balance commerciale des biens et services et dans celle des mouvements de capitaux.

 

 

Un tel fonds pourrait par ailleurs financer les évacuations elles-mêmes dont les coûts peuvent être très rapidement très élevés (peut-être de l?ordre de 4 à 5 millions de francs pour Bangui et Brazzaville, mais plus probablement entre 30 et 50 millions de francs si de tels événements survenaient dans des pays à communautés européennes importantes comme le Gabon ou le Cameroun...).

 

Il pourrait être Européen. Dans de très nombreux Etats la France a en effet la charge de procéder à l?évacuation des ressortissants de l?Union européenne et non seulement des seuls compatriotes. L?existence d?un système européen d?évacuation et de protection des biens constituerait un sérieux encouragement européen à l?expatriation.

 

3. Le financement ou le refinancement des activités

 

Il conviendrait enfin, la crise passée, de pouvoir mettre à la disposition des anciens expatriés concernés, opérateurs économiques, des sources de financement satisfaisantes pour ceux qui ? et ce serait tout à l?honneur de la France et de l?Europe -, souhaiteraient redémarrer leurs activités dans les Etats concernés, ou en lancer de nouvelles, apportant ainsi leur soutien à un Pays en difficulté, mais désireux de réintégrer au plus vite la communauté économique internationale.

 

Bien à vous, en espérant que vous n'aurez pas à vivre de tels événements !

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