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CREATRICES ET CREATEURS D'ENTREPRISES A L'ETRANGER

491 - Obtention des cartes d'identité nationale

30 Mai 2007, 22:06pm

Publié par gerardja

Pour certains compatriotes âgés, nés à l'étranger ou naturalisés il y a longtemps, l'obtention ou le renouvellement de la carte d'identité nationale était inutilement compliquée...

Mme la sénatrice des Français établis hors de France - Monique Cerisier ben Guiga - a demandé des éclaircissements sur la politique en la matière. Elle rend compte de ses contacts comme suit :

"J’avais écrit le 20 mars 2007 au Ministre des Affaires étrangères sur les difficultés que rencontrent les personnes âgées, nées à l’étranger ou naturalisées dans un passé lointain, pour obtenir le renouvellement de leur carte nationale d’identité.

Dans sa réponse du 11 mai 2007, Philippe Douste Blazy rappelle que « les justificatifs susceptibles d'être exigés lors de la demande d'une carte nationale d'identité sont clairement définis par les circulaires du Ministère de l'Intérieur relatives à la délivrance d'une carte nationale d'identité, en date des 21 février 1996 et 10 janvier 2000. »

Il indique que « La dispense de certificat de nationalité française est prévue dans les cas suivants : jouissance continue pendant 10 ans de la possession d'état de Français, « immatriculation » constante auprès d'un consulat français (désormais inscription sur le registre des Français établis hors de France), femmes ayant épousé un Français entre le 22 octobre 1945 et le 12 janvier 1973, naissance dans un département ou territoire précédemment sous administration française. »

Et pour finir, il précise qu’« Est également prévue l’acceptation d’une copie d’acte de naissance étranger à condition que celui-ci soit conforme aux dispositions de l’article 47 du code civil ».

En réalité, de nombreuses préfectures et de nombreux consulats exigent le certificat de nationalité française même pour des personnes âgées. Lorsque le certificat de nationalité française n’est pas joint au dossier, la demande est rejetée par le ministère de l’Intérieur. Pour la carte vitale, la sécurité sociale l’exige aussi.

Il est donc nécessaire que les personnes concernées aient connaissance des circulaires des 21 février 1996 et 10 janvier 2000 et qu’elles soient assurées que, conformément à l'article 47 du code civil, leur acte de naissance étranger peut faire foi."

En cas de besoin, voici les références du Journal Officiel des circulaires en question.

1) Celle du 21 février 1996 a été publiée sous les références suivantes : J.O n° 100 du 27 avril 1996 page 6446 mais je n'ai pas pu l'afficher à l'écran. Je suggère d'en demander copie au Consulat.

2) Celle du 10 janvier 2000 est introuvable sur le site de Légifrance. Même suggestion d'en demander copie au Consulat.

Bien à vous et à demain.

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490 - 20 % des diplômés de l'ESSEC Rouen choisissent l'étranger

29 Mai 2007, 22:01pm

Publié par gerardja

anti_bug_fckLa dernière promotion de l'Essec de Rouen "placée" à 90 % six mois après le diplôme, avec 20 % de ceux-ci à l'étranger... Parmi eux, très certainement de nouveaux compatriotes créatrices ou créateurs à l'étranger !

C'est le bilan des embauches réalisé six mois après leur sortie qui permet de découvrir ces chiffres.

En voici les détails :

"Six mois après l'obtention de leur diplôme, 89% avaient trouvé un emploi : près de la moitié d'entre eux avaient signé leur contrat de travail avant la sortie de l'école, et plus d'un tiers l'ont décroché dans les deux mois qui l'ont suivie.

L'étude souligne que le stage de fin d'études reste le premier accès à l'emploi devant les sites Internet d'entreprises ou la candidature spontanée. Les diplômés citent aussi spontanément le Forum Entreprises du Groupe ESC Rouen comme un moyen d'intégrer l’entreprise.

A l'image des trois secteurs les plus représentés, l'audit (20,9%), la finance (13,6%) et le conseil (15,3%), près de 50% des diplômés de l'ESC Rouen choisissent une fonction dans la finance et la gestion ; ils sont 24% dans les fonctions marketing et commerciales ; et 18% dans le conseil et les études. 

Les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à débuter leur carrière à l'international : près de 20% d'entre eux travaillent à l'étranger. L'Europe pour 30% et l'Asie pour 20% sont les premières destinations à l'international.

L'étude relève que le premier emploi correspond aux attentes des jeunes diplômés : pour 57% d'entre eux, leur principal critère de choix a été l'adéquation entre leur projet professionnel et l'emploi, devant la notoriété de l'entreprise, le montant du salaire – le salaire brut moyen à l’embauche est de 35,5K€ - et, enfin, le plan d'évolution de carrière. D'ailleurs, 60% d’entre eux pensent évoluer dans la même entreprise dans les 12 mois."

Je vais peut-être retrouver quelques-uns de leurs successeurs lors de la finale SIFE France 2007 qui se déroulera vendredi 1er juin à la Cité universitaire du boulevard Jourdan à Paris.

Vous en saurez plus prochainement. Bien à vous.

 

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489 - Un million de Grecs en AUSTRALIE !

23 Mai 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Etonnants : les Grecs sont environ un million installés dans la seule Australie !

J'ignorais totalement l'importance toute particulière de ces seuls Grecs parmi la population expatriée que compte l'Australie. C'est à l'occasion de la visite de leur Premier ministre que je découvre ce chiffre.

Et ils ne votent pas encore pour leur propres élections ! Un projet de loi est dans les cartons qui devrait bientôt voir le jour.

Voici le reportage que publie 'info.grece.com" à ce sujet :

"Avec plus d'un million de Grecs installés en Australie, le premier ministre, Costas Caramanlis, n'était pas en pays étranger en arrivant à Sydney lundi après-midi (heure locale). En provenance de Wellington, le chef du gouvernement poursuit ainsi sa tournée en Océanie, qui le mènera aussi au Vietnam. M. Caramanlis a été accueilli par les Grecs de la diaspora qui lui ont souhaité leurs meilleurs voeux pour sa fête, lundi étant le jour des deux saints Constantin et Hélène, le chef du gouvernement saluant à son tour, en eux, "une partie exceptionnelle de l’hellénisme".

"Vous êtes", a-t-il dit, "une communauté grecque qui montre sa créativité innée, son inspiration et son ardeur au travail et qui a réussi, non seulement à survivre, mais à progresser de manière impressionnante en offrant beaucoup, tant pour la mère patrie que pour l’Australie".

Comme l’a souligné M. Caramanlis, les Grecs d’Australie jouent un rôle de premier plan dans le resserrement des relations bilatérales, jetant des ponts d’amitié et conservant en même temps leur identité grecque, leurs traditions culturelles, leur langue.

Après avoir brossé un vaste tableau de la situation politique en Grèce, des relations internationales et des projets du gouvernement, le premier ministre a souligné l’importance de l’unité et de la concorde entre les Grecs et de la coordination de tous les efforts "pour renforcer notre place dans le monde et pour soutenir l’hellénisme".

M. Caramanlis, qui est accompagné de son épouse, Natacha, du ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, et du secrétaire d'Etat, Theodoros Kassimis, a commencé ses contacts à Sydney par une visite à l'archevêque orthodoxe d'Australie, Mgr Stylianos.

M. Caramanlis, accueilli par des membres de la diaspora et des élèves du Collège grec orthodoxe de Sydney, a insisté en s'adressant à Mgr Stylianos, sur le rôle de la diaspora, l'objectif de tous étant, a-t-il dit, de construire l'avenir sur les bases solides existantes, avant d'ajouter que "la foi orthodoxe constitue un élément particulièrement fort de l'identité de la diaspora, le rôle de l'Eglise dans le maintien du caractère grec des générations suivantes étant incontestable, sans oublier celui de tout le mouvement associatif des Grecs de l'étranger".

M. Caramanlis a ensuite inauguré une nouvelle aile de l'hospice de l'archevêché d'Australie, saluant son activité philanthropique, alors que s'adressant aux membres de la diaspora, il a déclaré "gardez la Grèce dans votre coeur et soyez sûrs que nous pensons à vous".

Le premier ministre a poursuivi sa visite par un entretien avec le premier ministre de l'Etat de la Nouvelle Galle du Sud, Morris Iemma, qui a offert un déjeuner en son honneur. M. Iemma a salué le gouvernement grec "garant de la Démocratie et qui a apporté progrès et perspectives au pays" et s'est prononcé en faveur du retour des Marbres du Parthénon, précisant que le Royaume uni avait récemment restitué des objets d'art à l'Australie.

M. Caramanlis a, de son côté, mis l'accent sur les relations amicales entre les deux pays et insisté au plan économique que les investissements et les échanges commerciaux doivent se développer davantage, soulignant que la Grèce est le partenaire idéal pour les entreprises qui souhaitent être présentes sur le marché en expansion de l'Europe du Sud-Est.

Le premier ministre a exprimé par ailleurs sa satisfaction à propos de la signature prévue pour le lendemain à Canberra d'un accord entre les deux systèmes de sécurité sociale-retraite avec le premier ministre australien, John Howard, qui met fin à un litige sur le paiement des retraites concernant "des milliers de personnes qui ont travaillé dans les deux pays".

Dans un meeting devant une foule nombreuse de la diaspora peu avant son départ pour Canberra, M. Caramanlis a salué dûment la contribution de la communauté grecque au combat en faveur des questions nationales grecques, renchérissant que "la contribution de personnalités éminentes d'Australie à la défense de nos questions nationales est encore un exemple de votre influence et effort".

"Grâce à vous, l'image de la Grèce moderne devient plus forte, ll'image de la Grèce qui avance avec sûreté et confiance nationale vers des horizons ouverts, l'image de la Grèce qui sort dynamiquement au XXIe siècle en s'assurant une croissance forte dans un environnement de paix, de sécurité et de coopération internationale", a ajouté le premier ministre, rappelant à cette occasion que le gouvernement grec dépose prochainement pour vote au Parlement la loi qui accorde le droit de vote aux Grecs de l'étranger.

A ce point, M. Caramanlis a précisé que cette loi sera en vigueur, non pas lors des prochaines législatives mais lors du scrutin suivant, afin de permettre à l'administration publique de s'y préparer convenablement et afin de ne prendre personne de court sur des questions d'une aussi grande importance.

i-GR/ANA-MPA"

La Fédération des communautés grecques de France organise d'ailleurs les jours prochains à Paris, le Congrès des Fédérations des communautés grecques d'Europe.

Le jour où la France comptera autant de compatriotes dans un seul pays à l'étranger, nous pourrons dire que la France est un pays ouvert au monde.

A bientôt, la semaine prochaine.

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488 - Un nouveau site d'échange pour les expatriés

22 Mai 2007, 22:03pm

Publié par gerardja

L'initiative date de février dernier... L'objet du site est de permettre aux expatriés d'échanger - de communiquer - des informations...

Deux rubriques générales : Billets d'humeur et Carambolage.

Et, pour l'instant, 7 rubriques regroupant les articles par pays.

Avec, actuellement : Allemagne, Espagne, Estonie, Europe, France, Lituanie, Royaume-Uni.

Le mot de bienvenue est le suivant :

"Vous êtes actuellement sur le premier blog des expatriés francophones. Expatriés ou non, ce blog a pour objectif de rendre compte l’actualité de l’étranger et de la vie des communautés françaises. Nous chercherons également à donner un autre regard sur ce qui se passe à l’étranger : un regard français ! N’hésitez pas à venir régulièrement ou réagir aux différents post. Si vous souhaitez contribuer régulièrement à ce blog, écrivez-nous."

L'avenir nous dira le développement que connaîtra cette initiative.

L'adresse est la suivante : 
http://www.les-expats.com/a-propos/

Bien à vous.

PS : il se pourrait que, jusqu'à la fin de mois, je ne sois pas très régulier. Je serai en effet en déplacement à l'étranger et pas assuré de pouvoir comuniquer aisément.

 

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487 - Un site qui déménage...

20 Mai 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Un site qui déménage et doit intéresser toute créatrice et tout créateur soucieux de la qualité des produits alimentaires...

C'est une nutrionniste, Mme Béatrice de Raynal qui ne supporte pas les tromperies sur la marchandise et qui - depuis août 2006 - pousse ses coups de gueule sur son site intitulé "Miammiam.mabulle.com" !

Et cela vaut le détour par les diverses rubriques :

* Un concombre peut en cacher un autre, 
* Billet d'humeur, 
* ça vole haut !, 
* Coup de gueule d'une affamée, 
* Coup de gueule d'une nutrionniste, 
* Encore un qui veut mon bonheur, 
* La cacahuète qui monte, qui monte, 
* La Tête et la Panse, 
* Philosofood... ou encore, 
* Et moi, qu'est-ce que je mange alors ?

Voyez par exemple cet article qui dénonce les idées reçues relatives aux champignons :

http://miammiam.mabulle.com/index.php/2007/04/05/55162-les-champignons-sont-difficiles-a-digerer

ou celui-ci qui traite des nouveaux aliments, du lait et du calcium :

http://miammiam.mabulle.com/index.php/2007/05/20/63002-pour-les-aliments-nouveaux-il-faut-une-education-nouvelle

Mais attention, notre amie choisit souvent des titres... trompeurs !

Bien à vous.

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486 - Changer totalement de métier ?

19 Mai 2007, 22:46pm

Ce n'est pas à l'étranger puisque cela se passe à La Réunion, mais voilà un parcours original, celui de Geneviève qui, de contrôleur de gestion, plaque tout et se met à son compte en qualité de... boulangère !

Merci à "Témoignages" de me permettre d'emprunter l'article et la conversion originale de cette créatrice.

Bien à vous.
________________________________________
 

 
"LA SEMAINE DU PAIN

Rencontre avec Geneviève Robert, seule boulangère de l’île à son propre compte

     

À l’occasion de cette semaine où le pain est à l’honneur, nous vous faisons découvrir la vie de ces personnes qui se lèvent tôt et travaillent 7 jours sur 7 pour nous préparer les pains au chocolat, croissants, baguettes de pain et toutes autres sortes de gâteaux dont nous raffolons. Voyage au cœur du fournil de Geneviève Robert à la boulangerie pâtisserie “Le Chocamande” au Tampon.

APRèS quelques années en tant que contrôleur de gestion, Geneviève Robert, originaire de Saint-Benoît, décide de changer de métier. Elle a envie d’évoluer vers une autre profession, vers un métier plus manuel. « J’ai grandi dans une famille d’agriculteurs et j’ai toujours aimé travailler de mes mains. Et c’est vrai que dans le milieu où j’évoluais, la gestion, cet aspect du travail me manquait, je me suis donc tournée vers la boulangerie ».

Elle a été formée par les meilleurs

Elle décide donc d’intégrer l’INBP, l’Institut National de Boulangerie et de Pâtisserie, en Métropole. Dans cet établissement de renommée mondiale qui accueille beaucoup d’étrangers, la jeune Réunionnaise apprend avec les grands dans le domaine, notamment Christophe Crescent, qui vient d’une famille de boulangers et qui a été élu “Meilleur ouvrier de France”.
Après l’obtention de son diplôme de BEP-CAP, elle travaille en France mais aussi chez des boulangers pâtissiers français aux Etats-Unis. Elle acquiert un certain savoir-faire en matière de boulangerie traditionnelle française mais également de l’expérience et par la même occasion une réputation. C’est vrai qu’en tant que femme, on a souvent à faire davantage ces preuves pour acquérir le respect de ces pairs.
Forte de toutes ces expériences et de ces voyages, elle rentre à La Réunion et travaille chez “Castel” à Saint-Denis.

2004 : année d’un nouveau départ

En 2004, elle se décide enfin à monter sa propre entreprise. « Il a fallu faire de gros efforts et de gros investissements financiers mais aussi personnels », explique-t-elle. Pour s’équiper en matériel de production, elle a pu bénéficier des subventions de la Région Réunion à la création d’entreprise.
« Au début, comme toute entreprise, c’est difficile, mais si on a les compétences requises et une motivation sans faille, il n’y a pas de raison pour ça ne marche pas ». D’autant plus que dans ce milieu masculin, elle nous avoue qu’il fallait être extrêmement motivé, sinon on peut très vite baisser les bras.
Elle a rencontré des soucis particuliers au niveau du recrutement, « certains avaient un peu de mal avec l’autorité féminine », dit-elle en souriant. Mais à force de persévérance, le travail fini toujours par payer.
Aujourd’hui, Geneviève Robert se donne à « 200% », comme elle le dit, dans son entreprise.

Quand on est passionné, on ne compte pas les heures

Côté vie familiale, la boulangère avoue l’avoir mise un peu de côté durant ces 3 dernières années. « Le métier de boulanger demande un investissement complet, donc il faut faire l’impasse sur la vie de famille, sur les loisirs ». Mais quand on est une passionnée comme elle, le travail est en quelque sorte un loisir.
« Dans notre métier, il est nécessaire de faire des concessions, c’est un travail très prenant ». Geneviève est 7 jours sur 7 dans son entreprise, même les lundi lorsque la boulangerie est fermée, la paperasserie l’attend. Avec ses connaissances en gestion, elle peut, en effet, gérer les stocks, passer les commandes, établir les factures. Mais consciente de ne pas pouvoir tout gérer, elle a fait appel au travail d’un expert-comptable pour l’aider dans la gestion administrative de son entreprise. De plus, avec les nouveaux matériels plus performants, le métier de boulanger est plus souple. « Aujourd’hui, on n’est plus obligé de travailler à 11h du soir, chez nous, on commence à travailler à 4h. Mais nous faisons de la cuisson toute la journée pour que nos clients aient du pain frais toute la journée ». D’ailleurs, pendant que nous parlons, nous pouvons apercevoir Cédric, le boulanger, au travail à travers une vitre. Néanmoins, cela reste un métier prenant et difficile, car pas de week-end, et les Noëls, vous les passez dans le fournil. « On est vraiment en décalage par rapport aux autres ».

Son maître mot : des produits et un service de qualité

Toute la gamme de produits authentiques proposée par Geneviève Robert est fabriquée dans la pure tradition française, elle y attache beaucoup d’importance. « Pour moi, il est essentiel de faire non seulement des produits de qualité mais aussi avoir un service irréprochable ». En effet, la farine qu’elle utilise a le label rouge, et la boulangère effectue ces commandes auprès d’un meunier qui est sensible à l’agriculture biologique et respect de l’environnement. « Mes matières premières subissent une longue fermentation, c’est un travail très long, mais le produit est d’une grande qualité au final. De même, lors du pétrissage de la pâte, j’insiste sur un pétrissage lent pour que le pain ait plus de goût et se conserve plus longtemps ».
Pour se démarquer des autres, outre des produits d’une grande qualité, Geneviève mise aussi sur ses spécialités régionales. Vous trouverez au “Chocamande” des ciabattas et des fougasses aux olives et garnis.
« Je suis avant tout un artisan, et il est important de mettre en œuvre un savoir-faire de qualité pour des produits de qualité ».

La boulangerie : un métier d’avenir

De plus en plus, les Réunionnais raffolent de pain traditionnel. Comment peut-on l’expliquer ?
« Il est vrai que la demande augmente. Je pense que les gens voyagent de plus en plus aussi, ils connaissent et apprécient le modèle français et ils sont demandeurs de produits de qualité. De plus, à La Réunion, la population jeune aime la nouveauté, et le bon pain de qualité fait partie de ces nouveautés ».
Selon la boulangère, les Réunionnais n’hésitent plus à se déplacer pour aller acheter du pain traditionnel ou du pain complet, ils sont à la recherche du goût et du côté rustique.
« Pas mal de diététicien aussi recommande les produits de qualité, notamment le bon pain. Les mentalités ont évolué et aujourd’hui, les gens savent que ce n’est pas le pain qui fait grossir mais plutôt ce qu’on met dedans ».
A cause de tout cela, Geneviève pense que c’est un métier d’avenir, et pour ceux que ça intéresse, côté finance, ça marche bien aussi.

Pour la Saint Honoré, aujourd’hui mercredi, Geneviève et ses collègues prépareront du bon pain traditionnel et se donnent tous rendez-vous sur la Barachois à Saint-Denis pour fêter le pain comme il se doit.
Dans sa boulangerie, Geneviève organise une matinée de dégustation samedi, et des paniers garnis seront à gagner.
Geneviève Robert tenait spécialement à remercier David Seaussau de la “Case à Pain” à Saint-Gilles et M. Dion, ancien propriétaire du “Castel” à Saint-Denis car ils n’ont pas hésité à lui ouvrir les portes de leur fournil.
« Sans leur aide très précieuse, je n’aurais pas pu monter mon activité. Je les remercie donc pour leur soutien ».

On lui souhaite donc beaucoup de courage et de réussite pour la suite, car il en faut.

Sophie Périabe


• Y’a de l’avenir 
dans la boulangerie !
En misant sur la qualité des produits
 et du service, la Boulangerie reste,
 et pour longtemps, un formidable terrain
 de réussite à la ville comme à la campagne ! 

Aujourd’hui, la Boulangerie recrute
 des personnalités dynamiques ayant envie d’apprendre un métier exigeant qui offre 
la perspective d’être son propre patron
.


• La boulangerie recrute !
Parmi les métiers de bouche, la boulangerie/pâtisserie est le secteur le plus dynamique : avec plus de 140.000 salariés pour 37.600 points de vente, elle devance les commerces de viandes (boucherie/charcuterie : 43.500 salariés pour 20.000 entreprises), les terminaux de cuisson (8.000 salariés pour 3.500 entreprises) et les commerces de poissons (6.300 salariés pour 3.000 entreprises).

À l’heure où toute une génération de chefs d’entreprise arrive à l’âge de la retraite, 40% des Boulangeries seront à reprendre dans les prochaines années. Le métier de boulanger offre de nombreuses opportunités. L’ouvrier qualifié, au-delà des possibilités d’installation en France et à l’étranger où le savoir-faire s’exporte très bien, peut prétendre à des postes aussi variés que boulanger en entreprise, technico-commercial, chef de fabrication, boulanger d’essai, formateur, démonstrateur, etc... De nombreux diplômes permettent à chacun d’avoir une formation initiale qui pourra évoluer et ouvrir de nombreux débouchés.

• Comment devenir boulanger ?
Dès la fin de la 3ème, on s’oriente vers le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP), premier diplôme du boulanger (niveau V). Le métier s’apprend en 2 ans qui alternent les périodes de formation en entreprise et dans un Centre de Formation d’Apprentis (CFA). 100% des personnes qui obtiennent leur CAP peuvent trouver un emploi dès le lendemain, mais il est possible de parfaire sa formation en passant une Mention Complémentaire. C’est une année de spécialisation pour apprendre à fabriquer des pains spéciaux, des viennoiseries et une large gamme de produits salés et sucrés.
Le Brevet Professionnel requiert 2 années supplémentaires de formation après le CAP et permet d’acquérir une haute qualification et une totale autonomie dans son travail, voire l’accession à un poste de responsable.

(Sources : SSE / INSEE - EAEC / DECAS A1 - Base FREE)

 

Publié dans l'édition du mercredi 16 mai 2007 (page 6)

       
 

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485 - CHINE : nouvelle revue des Missions économiques

18 Mai 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

"Objectif Grande Chine"... tel est le nom du nouveau bulletin des Missions économiques de Pékin, Shanghaï, Canton, Chengdu, Hong-Kong et Taïpei...

Au sommaire du numéro 1 :
* Infos écos (sic !)
* Télex
* Retour sur... (Le bilan des semaines françaises en Chine et les VIE en Chine en 2006)
* Opportunités (Infrastructures de transports et Environnement)
* Agenda
* Nps publications
* Développez vos marchés
* Vos contacts.

Bien entendu et conformément à leurs attributions officielles, nos Missions ne s'intéressent toujours qu'aux entreprises de France et en France qui veulent exporter ou s'installer... Dommage.

N'éanmoins, pour qui s'intéresse à la Chine, l'abonnement gratuit à ce nouveau bulletin peut être utile.

Vous pouvez le télécharger ci-dessous et demander un abonnement :

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/21/16/49/2007/Objectif-Grande-Chine-No-1---2007-05.PDF

Bien à vous.



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484 - Vous avez dit "Information stratégique ?"

17 Mai 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Le Journal du Net et la CCI de l'Essonne s'intéressent à l'information stratégique...


Sous le titre "Espionnage, rumeur, fuite d'infos...", après avoir souligné que...
"Collaborateurs imprudents, stagiaires mal encadrés, prestataires peu scrupuleux... les risques de fuites d'information sont omniprésents. Voici comment adopter une démarche de sécurité économique sans bunkériser son entreprise"...

... Charles-Henry Rheinart, de la CCi de l"Essonne, répond à quelques questions du Journal du Net :

Contre quels risques les entreprises doivent-elles se protéger ?

Comment implique-t-on ses collaborateurs dans une démarche de sécurité économique ? 

Certaines personnes qui travaillent dans l'entreprise n'ont pas de contrat de travail, les prestataires, par exemple ou les stagiaires. Comment les intégrer dans cette démarche ?

Au-delà des imprudences des salariés, la concurrence peut également essayer de dérober de l'information. Comment y faire face ?

La propriété industrielle n'est pas le seul "bien" que l'entreprise peut se voir dérober...

Qui peut aider les PME dans ces démarches de sécurité économiques ?


Si la question vous intéresse, vous trouverez l'article ici :

http://www.journaldunet.com/management/dossiers/0705187-risques-concurrentiels/
demarche-securite-economique.shtml
(copier-coller le tout dans votre navigateur)

Bien à vous.

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483 - Indemnisation des biens perdus...

16 Mai 2007, 23:02pm

Publié par gerardja

Nous sommes encore loin du compte pour les créatrices et créateurs à l'étranger qui, pour une raison graves, ont perdu tous leurs biens !

En l'absence d'une loi d'indemnisation de portée générale et d'un système d'assurance mixte (= public et privé), nos compatriotes créatrices et  créateurs en Côte d'ivoire il y a encore peu de temps - et bien d'autres Françaises et Français auparavant dans divers autres Etats troublés -, ne sont pas au bout de leurs peines.

Voici ce que les créatrices et créateurs français dans ce pays de l'Ivoire ont peut-être pu lire dans le bulletin d'information du 9 mai :

"Page 1 sur 2

Classement: F:20070509 - Rapatriés.doc

Dernière modification : 09/05/2007 10:10

CONSULAT GENERAL DE FRANCE A ABIDJAN
COTE DIVOIRE

BULLETIN D’INFORMATION CONSULAIRE
du 9 mai 2007 

RECONNAISSANCE DE LA NATION ET CONTRIBUTION NATIONALE
EN FAVEUR DES FRANÇAIS RAPATRIÉS

Objet
Mise en oeuvre de l'article 12 de la loi nr 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.

Résumé

Les bénéficiaires des mesures prévues par la loi citée en objet (restitution de sommes prélevées sur leur
indemnité à titre de remboursement de prêts) doivent formuler une demande auprès de l'Agence Nationale pour l'Indemnisation des Français d'Outre-Mer avant le 28 mai 2007.


La loi nr 2005-158 du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur
des Français rapatries (art. 12) prévoit que les rapatriés, au sens de la loi nr 61-1439 du 26 décembre 1961 relative à l'accueil et à la réinstallation des Français ayant quitté, avant le 1er juin 1970, un territoire antérieurement placé sous la souveraineté, le protectorat ou la tutelle de la France, peuvent bénéficier des
dispositions suivantes :

 

1) Sont restituées aux bénéficiaires d'indemnisations, ou en cas de décès à leurs ayants droit, les sommes prélevées sur les indemnités par l'Agence Nationale d'Indemnisation des Français d'Outre-Mer (A.N.I.F.O.M.)et affectées au remboursement partiel ou total des prêts (logement, réinstallation, prêts professionnels) au titre des dispositions suivantes :

- loi nr 70-632 du 15 juillet 1970 relative à une contribution nationale à l'indemnisation des Français dépossédés de biens situés dans un territoire antérieurement placé sous la souveraineté, le protectorat ou la tutelle de la France (art. 46).,

-
loi nr 78-1 du 2 janvier 197 relative à l'indemnisation des Français rapatriés d'Outre-Mer dépossédés de leurs biens (art. 3).

 

 

Page 2 sur 2

 

 

Classement: F:20070509 - Rapatriés.doc

 

Dernière modification : 09/05/2007 10:102) 

2) Sont aussi restituées aux personnes indemnisées en application de la loi nr 87-549 du 16 juillet 1987
relative au règlement de l'indemnisation des rapatriés ou à leurs ayants droit les sommes prélevées en remboursement de prêts professionnels, sur l'aide brute définitive accordée lors de la cession de biens agricoles dans le cadre des protocoles franco-tunisiens des 13 octobre 1960 et 2 mars 1963.


Les personnes concernées doivent formuler directement, par écrit, une demande de restitution auprès de
l'Agence Nationale pour l'Indemnisation des Français d'Outre-Mer (54 rue de Châteaudun, B.P. 533-09, 75428 Paris Cedex 09) avant le 28 mai 2007.

 


Les sommes prélevées sont reversées aux titulaires des prêts ou, en cas de décès, à leurs ayants droit. Pour
ces derniers, dans l'hypothèse où ils ne sauraient pas si les membres de leur famille remplissent les conditions énumérées ci-dessus, ils sont invités à se faire recenser pour préserver leurs droits éventuels.

Toutes les demandes arrivées dans les délais fixés par les textes législatifs, avant le 28 mai 2007, seront
ensuite étudiées dans les deux années à venir.

 

Pour tout renseignement complémentaire relatif à l'application de l'article 12 de la loi nr 2005-158 du 23 février 2005, vous êtes invité à interroger directement l'ANIFOM (téléphone : (33) 1.55.07.43.00) et à consulter le site Internet

http://www.finances.gouv.fr/anifom/art12.pdf

 


Eric Belotti

 

Gérant du Consulat général"

Voilà des compatriotes qui ont tout perdu et qui, près de 27 mois après le vote de la loi d'indemnisation spéciale les concernant, sont avisés de disposer de... 19 jours au grand maximum, délais postaux compris pour faire parvenir en France leur dossier d'éventuels ayants droit !

L'humour se poursuit en les invitant, pour en savoir plus, où qu'ils soient, à joindre un numéro de standard téléphonique en France ! et en les avisant que l'examen de leur dossier prendra environ deux ans !

Si vous voulez par ailleurs mieux comprendre de quoi il s'agit, le site en lien ci-dessus est un document de l'Anifom qui présente en deux pages sous pdf le loi de 2005.

Il faut vraiment nous mobiliser pour que l'indemnisation ne se confonde pas avec la charité à ceux qui ont tout perdu, parfois plusieurs fois d'ailleurs comme une de nos compatriotes libraire à Brazzaville. C'est une loi d'indemnistation de portée générale qu'il nous faut, couplée à un système d'assurance public et privé.

Toute mon amitié.

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482 - Conseil en création en CHINE

15 Mai 2007, 22:47pm

Publié par gerardja

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