24 - Les CCE s'intéressent à vous !
LES CONSEILLERS DU COMMERCE EXTERIEUR S'INTERESSENT AUX CREATRICES ET CREATEURS A L'ETRANGER
Leur revue, "CCE International", vient de consacrer cinq pages de la rubrique "Enjeux - Créateurs" de son numéro 523 de décembre 2005 / janvier 2006 aux "200.000 inconnus" que sont nos créateurs d'entreprises à l'étranger. L'introduction de cet article est la suivante :
"Les créateurs français à l'étranger représentent incontestablement une force de conquête pour le commerce extérieur français pourtant il existe très peu de données tant sur eux que sur leur action. Ils ont la volonté de garder des liens très étroits avec la France, notamment sur le plan économique, cependant ils se sentent souvent isolés et peu reconnus comme le montre l'enquête très complète du Conseil économique et social sur le sujet."
Si mon égo souffre un peu de n'être cité qu'en tous petits caractères en note de bas de page, je me réjouis cependant de voir cette institution reprendre et approuver nombre de mes constats au cours de cette étude du CES.
Je m'en réjouis d'autant plus que, représentant le CES à la Commission d'examen aux fonctions de "Conseiller du commerce extérieur de la France", j'observais que très peu de créateurs à leur compte étaient sollicités pour remplir cette charge de CCE : moins de 10 % à chaque renouvellement contre plus de 90 % de cadres membres de Groupes basés en France, alors que, les créatrices et créateurs à leur compte à l'étranger doivent être près de 10 fois plus nombreux que leurs compatriotes à la tête d'une filiale ou succursale d'un Groupe.
Quant aux femmes créatrices... n'en parlons pas ! Elles ne devaient pas être plus de 1 % à être proposées à ces fonctions alors même qu'elles doivent être environ à l'étranger en nombre égal aux collègues, patrons de filiales de Groupes...
Il faut donc se réjouir de ce nouvel intérêt et insister pour que ceux d'entre-elles et d'entre-vous dont les affaires tournent et qui auraient un peu de temps (et d'argent !) pour être CCE n'hésitent pas à proposer leur candidature au Chef de la Mission économique locale.
C'est en effet ainsi que les créatrices et créateurs à l'étranger pourront voir nos autorités s'intéresser à eux et prendre en compte leurs préoccupations et leurs suggestions.