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CREATRICES ET CREATEURS D'ENTREPRISES A L'ETRANGER

184 - De quoi s'inquiéter gravement !

17 Juillet 2006, 22:02pm

Publié par GERARD

La réforme annoncée du réseau des missions économiques à l'étranger a de quoi inquiéter...

"Le Figaro.fr" du 15 juillet l'annonce comme suit sur cette page (la citation sera évidemment retirée si le site le souhaite) :

http://www.lefigaro.fr/eco/20060715.FIG000000431_le_reseau_francais_a_l_etranger_en_pleine_mutation.html

"Bercy veut que ses services implantés à l'étranger fonctionnent « comme une entreprise privée ». Les missions économiques et Ubifrance ont des objectifs à tenir.

 
Cela fait partie des réformes que le ministre de l'Économie, Thierry Breton, et celui du Commerce extérieur, Christine Lagarde, ont voulu accélérer. Le réseau économique français à l'étranger doit donner « un meilleur service dans un monde qui bouge ». Le ministre du Commerce extérieur, peut être plus que ses prédécesseurs en raison de ses fonctions antérieures (lire ci-dessous), trouve que le réseau a « tendance à trop travailler pour les fonctionnaires et pas assez pour les entreprises », explique-t-on dans son entourage. Il s'agissait donc de lui faire prendre un nouveau virage. C'est l'objectif du contrat de performance 2006-2008. « Il faut recentrer le réseau sur une fonction commerciale et l'attractivité », résume-t-on a Bercy.
 
« Les efforts fournis dans le passé pour redéployer les moyens et réduire les effectifs vont être accentués, pour renforcer l'efficacité et être davantage au service des entreprises », explique Xavier Musca, directeur de la Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE). Et les objectifs sont ambitieux : les missions économiques et l'agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance) doivent augmenter de 10 % par an le nombre d'entreprises clientes jusqu'en 2008 - ce qui conduirait à plus de 15 000 entreprises clientes - et le taux de satisfaction doit dépasser 90 %. Le nombre de participants aux salons à l'étranger doit aussi progresser de 10 %. Enfin, le nombre de volontaires internationaux en entreprises (VIE) doit, lui, bondir de 16 % par an. De fait, 4 000 sont en poste, pour 40 000 qui en attendent un. Et tout ça en dépensant moins. Les effectifs du réseau vont ainsi baisser de 2 % par an au cours de deux prochaines années. Les implantations faisant double emploi avec les chambres de commerce, comme à Casablanca par exemple, seront fermées. « C'est une question de rationalisation et de productivité », poursuit Xavier Musca.
 
Part de salaire au mérite
Alors que des postes disparaîtront en Afrique et en Amérique latine, zones où les investissements ralentissent, ils augmenteront en Russie, en Inde et en Asie. Bercy veut aussi encourager l'embauche de salariés locaux. Est parallèlement instaurée une part de salaire au mérite. Toujours dans un souci de rationalisation, le réseau travaillera en plus étroite collaboration avec l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii). « Il faut que le réseau fonctionne comme une entreprise privée », résume-t-on à Bercy. Certaines de ces entreprises trouvent quand même étonnant que les études faites par les missions économiques, c'est-à-dire un service de l'État, soient payantes ! « Nous avons trop d'entreprises qui veulent des informations sur un marché et ne les exploitent jamais. En réalité, on fait payer nos services, à des prix d'entrée de gamme, pour mesurer leur véritable motivation », répond Louis-Michel Morris, directeur général d'Ubifrance. Chacune des missions économiques a, en tout cas, reçu sa lettre de mission. Et lors de chacun de ses déplacements à l'étranger, Christine Lagarde leur demande de lui fournir un bilan pour savoir où elles en sont..."

Encore une fois : rien en direction des seuls qui, hors quelques rares pays, peuvent encore aujourd'hui faire bouger les choses dans le sens souhaité : notre réseau des Françaises et Français créateurs à l'étranger.

Bien entendu, les objectifs envisagés ne seront que rarement tenus et les postes fermés...

Honni soit qui mal y pense...

Bien à vous.

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