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CREATRICES ET CREATEURS D'ENTREPRISES A L'ETRANGER

215 - Un créateur français au MEXIQUE

20 Août 2006, 22:04pm

Publié par GERARD

Il s'appelle Alfred Rodriguez. Son parcours est typique du créateur français à l'étranger 

C'est cette fois "Le Figaro" qui s'intéresse aux réussites françaises à l'étranger et qui relate le parcours de ce compatriote à la tête de plusieurs affaires au Mexique depuis la création de "Didactec", suivie de "Mediatec".

Aujourd'hui, parallèlement à ses affaires, il est conseiller du commerce extérieur et encourage vivement les Françaises et les Français à s'intéresser au MEXIQUE.

Dans ce pays depuis 26 ans, il dénonce les clichés et poursuit avec succès son développement sur la base d'une idée simple, aider - avec le concours de 6 PME de France, le Mexique à s'équiper dans divers domaines technologiques modernes : filières d'enseignement technique et laboratoires de langue.

Typique ? Oui. Comme certains autres (et notamment le plus grand restaurateur de Mexico), il a échoué ailleurs (Argentine par exemple), il a mis ses oeufs dans deux paniers, il parle la langue du pays, il imagine son avenir pour un bon moment au Mexique, il reçoit de nombreux stagiaires dont plusieurs ont décidé de rester dans ce pays...

Je vous invite vivement à parcourir l'article du Figaro le concernant. Vous le trouverez ici :

http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20060818.FIG000000223_la_technique_francaise_sert_l_ecole_mexicaine.html

Je suis moi-même passé au Mexique pour la réalisation du l'étude du CES sur les créatrices et créateurs français à l'étranger (premier de mes Liens en haut à droite). Je retrouve dans ce papier l'esprit que j'ai rencontré chez nos créateurs là-bas. 

Très bonne lecture...

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214 - Les PME dites "Gazelles" en France

19 Août 2006, 22:01pm

Publié par GERARD

Tout pour les "gazelles", toujours rien pour nos PME à capitaux français à l'étranger 

C'est David Bensoussan qui, pour "L'Express", ici :

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=5280

nous rappelle les mesures déjà prises pour que les petites entreprises françaises deviennent grosses, et celles à venir le mois prochain.

"Capitaux rares, jungle des aides, lourdeurs administratives... ces entreprises, ainsi surnommées pour leur fort potentiel de croissance, peinent à tenir leurs promesses. Le gouvernement se penche à leur chevet."

Il d'agit d'un plan du même genre que celui qui est poursuivi et développé d'année en année pour que les PME exportent ou implantent des filiales à l'étranger.

Les critiques qui y sont faites sot également rapportées.

Autant dire que cet article mérite le détour.

Pour ce qui nous concerne (entreprises à capitaux français à l'étranger, qui comptent également quelques "gazelles" dans chacun des pays d'accueil), force est - de nouveau -, de constater qu'elles ne font pas partie de ce plan !

Hélas, hélas, trois fois hélas !

Ceci est bien dommage car beaucoup d'entre-elles ont exprimé le souhait de bénéficier d'appuis, justement, au moment où, assurées de leur rentabilité, elles seraient en mesure de grossir rapidement...

Un gouvernement s'intéressera-t-il un jour à ces entreprises dont certaines, dans le passé, ont pourtant largement démontré leurs capacités à entrer dans la cour des grands ?

Bien à vous.

 

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213 - Une priorité, l'exportation des compétences entrepreneuriales !

18 Août 2006, 22:18pm

Publié par GERARD

La TUNISIE fait de l'exportation de ses compétences, une priorité. Ne pourrions-nous nous en inspirer en appuyant nos créatrices et créateurs à l'étranger ?

"La Tunisie a fait des compétences tunisiennes à l’étranger un produit d’exportation, qui s’inscrit dans une politique de coopération. D’ailleurs, le conseil ministériel du jeudi 27 juillet a donné sa pleine mesure à cette stratégie à travers d’importantes mesures :

1/ Conforter la présence des compétences tunisiennes à l’étranger, aussi bien dans les marchés traditionnels que nouveaux, à travers la multiplication des opérations de prospection des opportunités d’emplois, et accroître la qualification des candidats et adopter leur formation aux normes internationales.

2/ Réaliser une étude prospective, pour mieux connaître les besoins futurs des marchés extérieurs.

3/ Aider les entreprises tunisiennes de services à s’implanter dans les marchés émetteurs, dans le cadre du renforcement de l’exportation des services et de la réalisation ou de la gestion des projets, en employant des cadres tunisiens."

C'est "TB" qui l'affirme dans un article publié sur "Webmanager.com", site tunisien très varié, à cette adresse :

http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=17602

L'expérience et la réussite globale des créatrices et créateurs français à l'étranger, dans de très nombreux domaines et pas seulement - mais aussi - celui de la restauration (pour plus de précisions, relire l'étude du Conseil économique et social qui se trouve en premier Lien en haut à droite) justifierait que notre pays inscrive la reconnaissanc, l'encouragement et l'appui à ces compatriotes au rang de priorité de sa politique de relations économiques, sociales et culturelles avec l'ensemble des pays du monde.

Ce jour viendra... n'en doutons pas !

Bien à vous.


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212 - Nouvelle infidélité ce jour !

18 Août 2006, 02:00am

Publié par GERARD

J'ai en effet donné la priorité au bar...

Mais lui ne le savait pas. Si bien qu'en lieu et place de bar(s), je me retrouve à 4 heures du matin avec un lieu et trois "vieilles".

Je viens de lancer la cuisson de ces dernières. Pour en faire une bonne soupe à l'ancienne...

A demain donc...

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211 - La BULGARIE, nouvel eldorado pour les créatrices et créateurs ?

16 Août 2006, 22:01pm

Publié par GERARD

On pourrait le croire en parcourant le site "BatiWeb" !

Il nous apprend en effet qu'une vague d'Anglaises et d'Anglais s'y précipitent actuellement, créant leur affaire pour pouvoir acheter un terrain - seule possibilité de devenir propriétaire à titre étranger, actuellement - ou, tout simplement... pour faire des affaires...

Le pied des Balkans et la Mer Noire semblent y avoir un pouvoir d'attraction très élevé !

Le commentaire se trouve là :

http://www.news.batiweb.com/a.asp?ref=06081505

Si l'aventure vous tente...

 

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210 - La langue chinoise, facile ?

15 Août 2006, 22:02pm

Publié par GERARD

Certainement pas, mais cela ne peut rebuter la créatrice ou le créateur français à l'étranger

On sait déjà la créatrice ou le créateur français à l'étanger particulèrement multilingue. L'éude du CES (premier Lien en haut à droite) a montré qu'il parle, outre sa langue maternelle, au moins deux autes langues et bien entendu, le japonais au Japon, le viêtnamien au Viêt-Nam et le chinois en Chine...

Pour encourager le débutant le site "Chine Informations" propose quelques leçons pour "se débrouiller en chinois" ou pour "maîtriser le chinois mandarin".

Il propose encore de nombreux outils fort pratiques : dictionnaire audio français/chinois, traducteur de phrases en chinois, calligraphie, conversions monétaires, calendrier, famille, clavier chinois en ligne ("pinyin")... sans compter de très nombreuses autres rubriques.

J'ai éprouvé un grand plaisir au parcours de ces pages y compris celles rlatives aux futurs Jeux Olympiques de2008, ici :

http://www.chine-informations.com/mods/lechinois/

Ce soir, je vous invite à faire comme moi...

A demain.

 

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209 - Un site sur la micro-entreprise

14 Août 2006, 22:05pm

Publié par GERARD

... Avec de nombreux liens vers des sites pouvant concerner les créatrices et créateurs à l'étranger

Le monde des blogs et sites est aujourd'hui immense. De quoi découvrir chaque jour une mine d'informations diverses sur la création, les entreprises, l'exportation, etc.

Aujourd'hui, je vous propose celui-ci :

http://www.salonmicroentreprises.com/fiche.php?id_sous_rubrique=32&cat=3

C'est donc le site du Salon de la micro-entreprise. Mais il ouvre des portes vers de nombreux autres sites consacrés à la création (dont celui-ci d'ailleurs.. grand merci).

Je vous laisse le soin de les découvrir...

Bien à vous.

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208 - Un nouveau marché : l'identification par radio-fréquence

13 Août 2006, 22:02pm

Publié par GERARD

A la différence du code-barre, l'étiquette "RFID" se lit à distance...

Ce marché est en plein boom. Notamment en Asie comme le précise la revue Asie d'août 2006 des Missions économiques de cette zone.

Elle parle également des effets sur le marché aéroportuaire du développement des compagnies à bas prix dans cette même région.

Vous pourrez en savoir plus ici dès que ce sera en ligne :

http://www.missioneco.org/asie/

Dans le même temps et si le sujet peut vous intéresser, vous pouvez visiter ce site qui annonce le prochain salon de la "RFID" ou indentification par radio-fréquence des 29 et 30 novembre 2006, à Lille :

http://www.rfid-show.com/

Bonnes lectures...

 

 

 

 

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207 - Connaissez-vous les N.I.B ?

12 Août 2006, 22:04pm

Publié par GERARD

N.I.B. = Nouvelles Idées de Business...

C'est le site "GoodFutur" qui promeut ces N.I.B. et les présente comme suit :

 

"Les NIB, mode d'emploi

Les NIB ? Nouvelles Idées de Business ? - sont des vraies entreprises, associations et métiers qui marchent à l?étranger et ont un potentiel en Europe.

Pour certaines personnes, le mot business est synonyme de fric, capitalisme, sans morale. Ce n?est évidemment pas dans ce sens que nous l?employons. Pour nous, N.I.B. signifie plan, projet, envie ou rêve. C?est une façon légère de parler de l?avenir et de dédramatiser l?emploi.

Par conviction personnelle, nous privilégions les N.I.B. équitables, écologiques ou sociales. L?esprit des nouvelles idées, c?est d?avoir un impact positif sur la société et d?être « Good Futur ».

_____________

Bien sûr, c'est "marchand". Néanmoins, je salue cette initiative et les excellentes idées qu'il promeut.

Allez donc découvrir les 11 "NIB" actuellement sur le site à raison - en principe -, d'une idée par mois. C'est particulièrement intéressant et peut aussi... donner des idées.

Alors, créatrices et créateurs à l'étranger, profitez-en.

A demain.

 

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206 - Un façon de créer : la franchise

11 Août 2006, 22:01pm

Publié par GERARD

Elle décolle en Algérie...

C'est le Quotidien algérien de l'information qui nous en avise par l'article - très lucide - du 10 août de M. Zentar. Vous pouvez le trouver ici :

 http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=41334&idc=13&refresh=1++++++++++++++++++++++++++++++++

Ou encore en prendre connaissance ci-dessous.

Bonne lecture.

________________________

"Elles prennent d'assaut le marché algérien
Les grandes enseignes en toute franchise

Celio, Yves Rocher, Jacques Dessange, Hyppopotamus,  Complices, Carré Blanc ? Des marques qui ont longtemps fait rêver les Algériens. Aujourd'hui, elles sont à leur portée. C'est par le miracle de la «franchise», que les consommateurs peuvent en bénéficier.
De renommée internationale, ces labels ont ouvert des boutiques dans plusieurs artères de la capitale. Les quartiers chics restent leur cible privilégiée. Comment ont-elles fait ? Quelle a été la procédure suivie ? Qu'y gagnent les consommateurs ? Autant de questions auxquelles ce dossier se propose de répondre . Promenade à travers le tumulte organisé des grandes enseignes de la capitale...

La franchise : un mode en vogue
La franchise est avant tout une méthode de collaboration entre, d'une part une entreprise (le franchiseur) et d'autre part une ou plusieurs entreprises (les franchisés). Le but est d'exploiter un concept de franchise mis au point par le franchiseur. Ce dernier met à la disposition du franchisé une gamme de produits, services et technologies qu'il a conçus, mis au point, agréés ou acquis. La conformité à l'image de marque de la maison mère est primordiale. Tout doit y être : design, marchandising et qualité. Yves Rocher est l'une des premières entreprises à avoir ouvert une boutique franchisée en Algérie. Elle s'est implantée depuis trois ans à la place Maurice-Audin. Elle est totalement différente des autres boutiques qui la jouxtent : grandes baies vitrées, disposition parfaite des produits, grands espaces pour les consommateurs, affichage des prix et autres astuces encourageant la découverte des marchandises.     
Sabrina Bentayab, gérante de cette boutique explique le pourquoi du choix de cette marque : « Il s'agit avant tout de produits français connus par les Algériens. Ensuite, les cosmétiques intéressent beaucoup de personnes avec grand ou petit budget. » Avec des parfums, crèmes, produits de maquillage, crèmes pour le corps et autres, la gamme Yves Rocher est diversifiée offrant ainsi une multitude de choix. Constatant que le pays est plus sécurisé, Yves Rocher France a décidé de s'installer. « Par la suite, une personne du groupe s'est occupée de démarcher les entreprises susceptibles d'être intéressées d'ouvrir une boutique Yves Rocher. » explique Sabrina Bentayab. A partir de là, enregistrant la forte demande des entreprises, des contrats ont été établis entre les deux parties. Il s'agit de contrats de franchise dans lequel sont stipulés l'agencement du mobilier et tout ce que doit comporter la boutique pour être conforme à Yves Rocher à l'étranger comme en France.
Actuellement le groupe dispose de onze magasins dont cinq à Alger, deux à Oran, un à Tizi Ouzou, Béjaïa, Sétif et Hassi-Messaoud.
Pour ce qui est du prix, une équivalence avec 10 à 15% de moins est pratiquée sur les produits. Idem pour les soins en institut, qui sont trois fois moins chers qu'en France. «Il s'agit des mêmes soins prodigués qu'à l'étranger. Nos esthéticiennes ont, en effet, les mêmes formations. » affirme encore notre interlocutrice. Elle ajoute : « Nos clients apprécient beaucoup le côté professionnel de notre personnel et sa compétence. » Loin de l'épicerie du coin, la boutique offre des conseils et suit la clientèle. Des cartes de fidélité sont ainsi offertes.  
Le groupe Dessange International n'a pas tardé à emboîter le pas à Yves Rocher. Depuis plus d'un an, une boutique franchisée a ouvert ses portes dans un coin huppé d'El-Biar. L'agencement s'étend sur une superficie de 400 m2 comprenant un salon de coiffure et, à l'étage, un institut de beauté. Les coiffeurs et esthéticiennes ont suivi une formation à Paris dans des salons de coiffure des plus renommés. Pour Dessange, l'ouverture d'une franchise à Alger répond au souci d'imprégner réellement l'entreprise de sa dimension méditerranéenne. Alger est encore en phase expérimentale. C'est de sa rentabilité économique que dépendra l'avenir de la maison en Algérie. Néanmoins, Oran figure, d'ores et déjà, dans le calendrier de Dessange. Il faut dire que chez ce coiffeur de renommée, le prix des  prestations coupe le souffle. Une simple coiffure ne se fait pas en dessous de 5000 dinars. Il est vivement déconseillé de s'aventurer chez ce genre d'enseignes sans un solide compte bancaire. Les produits de la maison affiche la même chaleur avec 2000 dinars le pot de soins du visage.
La restauration est aussi franchisée. En mai 2005, à Alger, le restaurant Hyppopotamus de la chaîne Flo a ouvert ses portes. L'ouverture de cet établissement a nécessité 14 mois d'efforts pour être au top de la restauration avec 320 places.
Quick, l?enseigne belge de renommée internationale, promet d?ouvrir les portes de son premier établissement de restauration rapide à Alger avant fin 2006. Avec un engagement des responsables du groupe : maintenir la qualité et afficher des prix accessibles au plus grand nombre de consommateurs.   
Le secteur du textile reste, de loin, le plus prisé. Très influencés par la mode et les nouvelles tendances, les Algériens en consomment énormément. Les grandes marques l'ont compris. Parmi les premiers à s'être installés, il y a lieu de citer l'étoile de Complices. Dans la boutique franchisée installée boulevard Didouche Mourad, depuis une année, ses jeans partent comme des petits pains. « Nous avons ouvert en un temps record, soit en quatre mois. » explique un des gérants. Depuis, les affaires marchent très bien. « Les consommateurs sont à la recherche de la fiabilité et de l'assurance » explique-t-il encore.
La marque à l'astérisque a elle aussi senti le bon filon. Depuis quelques mois, d'une superficie de 200 m2, le magasin, répondant à la couleur rouge de Celio, est conçu intégralement selon le concept de cette  chaîne. Conçu selon ses spécifications avec la célèbre Arche rouge, enseigne et logos, le premier magasin a été réalisé avec des moyens locaux en l'espace de trois mois, développant ainsi toutes les commodités pour la clientèle. Le souci majeur de Celio est de répondre à ces cinq valeurs : innovation, client, séduction, rentabilité et conquête.
Pour être en totale conformité avec la maison mère, le magasin fonctionnera selon les principes de Celio dans le monde. Elle proposera principalement deux collections par an (printemps/été) et (automne/hiver), composées de pantalons, jeans, chemises, costumes, vestes,accessoires, chaussettes... jusqu'à la petite bagagerie.

Des prix trop, trop ? chauds
Côté prix, ils sont relativement élevés par rapport au pouvoir d'achat de l'Algérien moyen.  Aperçu. Un lot de deux paires de chaussettes coûte entre 840 et 980 dinars, un slip est cédé à ? 1 400 dinars. C'est ce qu'il y a de moins cher. Crescendo, les tarifs augmentent à donner le tournis. Une chemise sport vaut de 3 500 et 4 200 dinars, les t-shirts de 1 800 à 2 100 dinars, un sportswear est vendu à 1 400 dinars, un jean à 6 300 dinars, un jean coupe Regular à 4 900 et 5 600 dinars, un t-shirt beach à 3 500 dinars et les shorts avec 30% de remise sont cédés à 3 500 dinars. Il faut dire qu?à ces tarifs, ce n'est pas le fonctionnaire qui fera le chiffre d'affaires de Celio. Pourtant, il y a une explication. Si les prix sont si élevés, c'est parce que Celio ambitionne d'ouvrir, dans les prochains mois, un magasin au centre-ville avec la même configuration.
Le directeur du Développement à l'export chez Leto (détentrice de la marque Celio), Philip Lauga, explique que les prix fixés peuvent dépasser de 10 à 15% ceux affichés en France.  La raison n'en est autre que les taxes douanières appliquées aux produits finis. « Si nous ramenons de France un article qui coûte dans les 1 000 DA », cite-t-il en exemple, « nous devons payer une taxe de 80%, ce qui nous oblige à chercher à gagner une certaine marge ». Selon le gérant, aux conditions de règlement, s'ajoutent les tarifs douaniers et une TVA dissuasive. L'autre cause en est l'éducation du marché algérien sur le Celio bon marché issu de l'imitation. Par ailleurs, notera le même responsable, le Celio jusque-là écoulé sur le marché algérien est issu de la vente d'anciennes collections à travers la liquidation des stocks morts. « Ce ne sera plus le cas à présent puisque nous cesserons de vendre nos anciennes collections » nous a affirmé Philip Lauga. Chez Complices, les prix affichés ne  s'éloignent pas trop de ceux de  Celio.
Pour un commercial de cette boîte «c'est le prix de la qualité, de la garantie de la marque et de la disponibilité du produit»
Histoire de rafraîchir la mémoire, notre interlocuteur fait remarquer que depuis l'époque du « cabas », le client était contraint de retailler le vêtement. « Avec la présence de la marque, il y a une disponibilité du produit et la possibilité de choisir et de changer un vêtement qui ne vous sied pas », insiste-t-il. C'est également le prix pour s'habiller à la mode et au moment de la sortie du vêtement et non plus une saison voire deux plus tard. « Commercialement, nous avons les standards de la maison à respecter », relève un gérant. « En automne, ajoute-t-il, nous soldons la collection été, par exemple qui est cédée à 30% de moins que le prix de saison »


Franchise : la peau dure du vide juridique
La commission économique de l'ambassade de France a attiré l'attention sur le vide juridique concernant le droit des franchises en Algérie. « Le droit de la franchise n'est pas développé en Algérie, pas plus que les activités franchisées, alors même que le pays reconnaît, dans certaines de ses conventions internationales, le principe de protection des redevances de marques, licences ou royalties, au titre des investissements réalisés sur le territoire national », conclut un document de l'ambassade à Alger.
Ceci, en dépit d'une convention sur la protection réciproque des investissements, signée entre la France et l'Algérie le 13 février 1993. Des accords similaires existent avec plusieurs nations.
En effet, il y a un réel vide juridique. Le code du commerce n'organise pas les franchises.
L'autre aspect est lié au rapatriement des fonds des entreprises franchisées vers les pays d'origines. La réglementation des changes algérienne impose un contrôle strict des flux des capitaux. Le vide dans cette réglementation fait que « Les redevances de marques, licences, royalties, ne sont pas couvertes par le champ de la réglementation de la Banque d'Algérie et sont donc soumises à une autorisation préalable quant à leur rapatriement ». Selon la partie française « la Banque d'Algérie, considère à ce jour que le droit des marques ne constitue pas en soi le produit d'une activité de production de biens et services et ne peut dans ces conditions bénéficier d'une autorisation de rapatriement ». Les recommandations formulées par les organisateurs du premier forum de la franchise d'Algérie tardent à être prise en considération par les autorités publiques. Résultat des courses : « aucune franchise ne fonctionne donc en Algérie selon les principes de redevances de marques ".


10-08-2006
M. Zentar"


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