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CREATRICES ET CREATEURS D'ENTREPRISES A L'ETRANGER

507 - Un produit d'avenir : le vin français

16 Juin 2007, 22:52pm

Publié par gerardja

C'est le Nouvel Observateur qui propose un excellent article sur les vins français et les formations qui permettent d'en faire son affaire...

L'article est signé Jaqueline de Linares. Inutile de le commenter maladroitement. Mieux vaut le lire directement ici :

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2223/articles/a347171-Comment_sauver_le_vin_fran%C3%A7ais.html

Au cours de mon étude sur les créatrices et créateurs à l'étranger, j'ai croisé quelques rares compatriotes qui en avaient fait leur métier. Je suis persuadé qu'avec une double formation appropriée (oenologie et commerce), nombre de Françaises et de Français à l'étranger pourraient monter leur projet professionnel avec et autour des vins français.

Bien amicalement et à demain.

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506 - Créateur en Argentine (2)

15 Juin 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Sylvain poursuit son tour du monde et a rencontré Laurent, toujours à Buenos-Aeres...

Que fait Laurent à Buenos-Aeres ? De la location immobilière.

Etudes commerciales franco-américaines, spécialité finances, stage en Floride. Mémoire soutenu, Laurent souhaite repartir à l'étranger.

L'Amérique du Sud le tente. Pour simplifier les questions linguistiques, il choisit l'Argentine. Après cinq mois à visiter, il est conquis : c'est ici qu'il doit démarrer sa vie professionnelle. 

Il croise Vincent (celui dont je parlais avant-hier !) qui, ayant détecté de grands besoins en matière immobilière - notamment pour les clients de son agence de voyage, lui propose de s'associer pour monter une agence de location, y compris pour les touristes qui ne trouvent pas facilement de places dans les hôtels.

L'affaire démarre. Vous verrez comment sur le lien ci-dessous. Et, chemin faisant, Laurent se rend compte qu'il y a certainement encore de plus belles affaires à réaliser dans l'immobilier d'affaire. 

Un premier contrat important lui confirme son intuition. Depuis, il mène les deux types d'opérations et songe à embaucher !

Plus de détails sur le parcours ici :
http://entrepreneursfrancais.zumablog.com/index.php?sujet_id=5472

Le site professionnel et trilingue de Laurent (et son associé Vincent), là :
http://www.argentinapartners.com.ar/


Bien à vous.
Et à demain.

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505 - NP - Deux nouveaux produits

14 Juin 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Une huile de luxe et un prochain traitement d'une variété de cancer...

1) L'huile de café

C'est "Categorynet.com" qui nous parle de cette nouvelle huile, mélange d'huile d'olive vierge extra et d'huile vierge... de café ! Et pas n'importe quel café : de l'Arabica du Guatemala.

Les qualités vantées de ces deux éléments sont la faible acidité, le fruité et la fraîcheur de l'huile d'olive retenue pour ce mélange et l'arôme et l'onctuosité de celle de café.

Le site donne ensuite les caractéristiques organoleptiques du produit et les usages recommandés.

Puis, le prix - ce n'est évidemment pas donné - et l'adresse où se fournir.

Pour l'article de Categorynet, voir à cette page :
http://www.categorynet.com/v2/content/view/45442/370/

Pour les commandes, c'est par là :
http://www.chezvalentine.com/huile-de-cafe-vierge-extra-p-524.html

2) La recherche anglaise en matière de cancer du sien

"Matinternet", un site canadien, fait le point sur des recherches en cours pour un nouveau médicament qui devrait permettre de soigner certains cancers ("HER2 positif") du sein à un stade avancé. 

Ce médicament se nomme le "Tykerb" et est produit par Glaxo-Smith-Kline.

Si la question vous intéresse, vous pouvez en savoir plus ici :
http://www.matin.qc.ca/articles/20070603211608/cancer_sein_
medicament_produit_par_une_firme_anglaise_est_prometteur.html


(copier le tout) ou rechercher les actes d'un récent congrès médical tenu à Chicago qui a rendu compte de deux études sur ce médicament.

Vous souhaitant de pouvoir déguster l'huile de café dès que possible et de n'avoir jamais besoin du second produit... je vous dis à demain. 

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504 - Créateur en Argentine (1)

13 Juin 2007, 22:13pm

Publié par gerardja

Vincent voulait absolument aller en Amérique du Sud. Sylvain l'a rencontré à Buenos-Aeres...

Ses études commerciales terminées, il accepte le premier poste qu'on lui propose en Amérique du Sud, au titre du service en coopération. Et le voilà en Argentine, comme volontaire au sein grand groupe français. Il s'y trouve toujours, dix-neuf ans plus tard !

Son volontariat terminé, il a envie de saisir sa chance et hésite entre deux projets : le tourisme ou le commerce à l'export de produits argentins (viande ou cuir). Ayant beaucoup visité le pays pour son employeur passé, il opte pour le tourisme. Il avoue même qu'après tout, c'était aussi un bon moyen d'aller régulièrement en France à bas prix.

Il y a donc dix-sept ans, il crée sa propre agence (Equinoxe) et démarche les tours opérateurs français. La chance l'accompagne ! Un tour-opérateur est en effet fâché avec son correspondant en Argentine et lui signe immédiatement un important contrat.

Puis une double crise arrive : le peso est aligné sur le dollar. Il doit accroître ses coûts dans de grandes proportions. La clientèle baisse. Sans compter la faillite d'un de ses clients qui lui laisse une grosse ardoise. Vincent négocie avec son personnel, fait le dos rond... et passe la crise.

Puis, petit à petit, les privatisations dans le pays y conduisent de nouveaux groupes français. Pourquoi ne pas faire découvrir le pays à leurs salariés ? Vincent réoriente une large part de ses activités sur le tourisme intérieur puis les voyages d'affaire, puis un hôtel de charme (avec des associés rencontrés sur place...), puis... puis...

Les détails relevés par Sylvain et les conseils que Vincent donne aujourd'hui sont à cette page :

http://entrepreneursfrancais.zumablog.com/index.php?sujet_id=5473

Le site en trois langues d'Equinoxe est ici :

http://www.equinoxe.com.ar/

Celui d'Art-Hôtel - un petit bijou et de nombreuses activités fort intéresantes - en quatre langues est là :

http://www.arthotel.com.ar/

Un beau parcours assez typique des créatrices et créateurs français à l'étranger ! Deux belles affaires très complémentaires aujourd'hui !

Bien à vous.






 

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503 - NP divers

12 Juin 2007, 22:55pm

Publié par gerardja

Quel sera leur avenir ? Pour certains, exceptionnel je crois...

 

1) Du nouveau dans l'éclairage LED

Ils sont américains.

"Le professeur Yang Yang et l’étudiant en doctorat Jinsong Huang de l’UCLA Henry Samueli School of Engineering and Applied Science, ont annoncé qu’ils étaient parvenus à produire la plus grande quantité de lumens par watt jamais enregistrée pour une LED phosphorescente rouge.

Les chercheurs ont utilisé un nouveau mélange de liquide infusé plastique ou polymère. Selon eux, la nouvelle configuration présenterait un coût deux fois moins élevé que les conceptions classiques.

"Cela signifie que les prochaines télévisions à écran plat LED pourraient être beaucoup moins chères", a déclaré le professeur Yang. "Et l’image serait plus lumineuse et plus nette que jamais."

Pour en savoir plus, vous pouvez notamment visiter cette page du "site de référence des nouvelles technologies" :

http://www.vnunet.fr/fr/vnunet/news/2007/05/18/innovation-domaine-crans-led

2) Le dernier-né des GPS

MIO, numéro deux du GPS lance son nouveau produit. Des détails sur le site "ZDnet" ici :

http://www.zdnet.fr/produits/materiels/gps/0,50010301,39369528,00.htm

3) Le nouveau ventilateur de Fagor

"Ce produit innovant comprend également un ionisateur restituant des ions négatifs bien connus pour leur bienfaisance en matière de santé. Ils aident notamment à faire passer l'oxygène, des poumons dans le sang. Le déficit en ions négatifs est source de nombreux maux actuels dits "de civilisation" et du mal-être physique ressenti par certains d'entre nous (maux de tête, vertige )."

C'est le site "AllAfrica" qui nous le présente sur cette page :

http://www.zdnet.fr/produits/materiels/gps/0,50010301,39369528,00.htm

J'espère que cet article sera profitable à certains de mes lecteurs et vous dis : à demain.

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502 - Talents demandés en Chine...

11 Juin 2007, 23:19pm

Publié par gerardja

Vous avez des compétences arts graphiques, créativité et promotion de films d'animation ? La Chine en recherche !

Pour faire face à de forts développements en cours, la Chine recherche des talents très particuliers. Je reproduis ci-dessous un article de monsieur Lü Ling paru sur le site de "Beijing Information".
___________

Le monde vu du dos de l’âne

Le personnage du dessin animé Afanti, humoristique ouïgour et sage errant avec un âne, reste à jamais gravé dans la mémoire d’innombrables Chinois depuis leur enfance. Ce héros légendaire, qui défend les pauvres contre les méchants riches, représente la principale caractéristique du film d’animation en 13 épisodes dans les années 1980. Qu Jianfang, concepteur du dessin animé et président de la Compagnie d’animation internationale Afanti, est « le père d’Afanti ». Il est également le premier à avoir porté les dessins animés chinois sur le marché international, et exploré le marché des produits dérivés en Chine.

À la fin d’avril, au cours du troisième Festival international du dessin animé et du cartoon (CICAF) tenu à Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, Qu Jiangfang a accordé une interview exclusive à Beijing Information, pour partager ses points de vues sur le développement de l’industrie d’animation de la Chine et son expérience d’introduction des œuvres culturelles sur le marché occidental.

Création de l’image

Beijing Information : Afanti est un sage très connu dans le monde musulman. Comment avez-vous créé son image à partir d’innombrables légendes populaires ?

 

Afanti, héros populaire dans l'imaginaire des Chinois.

Qu Jianfang : Je me suis beaucoup documenté. En Turquie, au Kirghizistan, Afanti est un vieux avec une longue barbe, alors que dans la Région autonome Ouïgoure du Xinjiang, il est un homme entre deux âges à barbe courte. Au départ, j’ai essayé de mettre ensemble les figures des différents régions et pays pour trouver une nouvelle image, mais cette méthode n’a pas abouti. Mais à la vue des statuettes funéraires exhumées dans le Xinjiang, dont certaines qui ont quatre membres ronds, j’ai reçu une illumination, décidant de doter ce personnage de deux bras minces en haut et gros en bas, pour le rendre humoristique. Vu qu’il est un homme plein de sagesse, je lui ai donné un large front qui symbolise son intelligence. Avec une barbe de chèvre, de petits yeux brillants et un nez retroussé, un Afanti plein d’humour et de justice est apparu dans le monde d’animation.

À la suite d’Afanti, tourné il y a une dizaine d’années, vous avez réalisé Little Afanti, en préparant la production d’une nouvelle série de ce personnage. Allez-vous employer de nouvelles méthodes et techniques ?

Pour faire la nouvelle série, je vais recourir à la technique des trois dimensions, qui permettra au réalisateur d’avoir plus de liberté narrative, de créer un espace plus large et d’exagérer les gestes de la marionnette. Le changement de lieu et la présentation de grandes scènes peuvent également être réalisés à l’aide de nouvelles techniques.

Un pas franchi vers le monde

Les œuvres que vous avez réalisées telles qu’Afanti, Chat, la Petite souris de la grande steppe, etc., ont été maintes fois lauréates de Festivals internationaux, et Afanti a été nominé pour un Oscar. Comment avez-vous réussi à pousser les films d’animation chinois vers le monde et à vous inspirer des concepts avancés des œuvres étrangères ?

Début 1989, j’ai fondé la Compagnie internationale Afanti (Afanti international animation Co.,LTD) suite à ma démission du Studio des films d’animation de Shanghai. Mon orientation d’alors était de faire des créations originales, au lieu de traiter les produits étrangers. Première société à entrer sur le marché d’animation international, ma compagnie a négocié avec des producteurs étrangers pour travailler en collaboration, sans pour autant atteindre l’objectif prévu, par manque de financements.

 

Qu Jianfang, le père d'Afanti. Photo: Lü Ling

Une fois, un investisseur français a envisagé de tourner un film d’animation de type croquis en 26 épisode, dont le titre est Chat. Il a voulu trouver un réalisateur. L’un de mes amis lui a proposé de confier le travail à un artiste chinois. Le Français n’était pas d’accord, car selon lui, les Chinois étaient qualifiés pour le dessin animé de type lavis, mais pas pour celui de croquis. Mon ami lui a donc recommandé le réalisateur d’Afanti, bien sûr c’était moi. La prononciation de ce mot ouïgour faisait penser à l’investisseur français à un réalisateur italien. C’est ainsi que j’ai signé le contrat et réalisé le film, largement applaudi après sa diffusion, en remportant le prix de la meilleure création lors d’un festival international de films d’animation tenu en France en 1990.

Le succès de mon œuvre a déterminé l’investisseur français à rencontrer le « réalisateur italien ». Quand je me suis trouvé à ses côtés à Paris, lui, ignorant de mon identité, demandait à son entourage : « Afanti n’est pas venu ? ». Une fois le secret dévoilé, il était très ému et s’est décidé à me confier un autre film. C’est ainsi que je fais connaître Afanti à plus d’étrangers, en promouvant les œuvres d’animation chinoise dans le monde, sous forme de coopération.

Ensuite, j’ai fait un voyage d’études aux États-Unis, travaillant sur le téléfilm La Petite souris de la grande steppe avec une compagnie américaine. J’ai commencé à avoir une certaine connaissance sur les différentes étapes de la production et de la vente et le pronostic des recettes. J’étais le premier à introduire en Chine le concept de produit dérivé. Tous mes acquis aux États-Unis constituèrent une expérience précieuse pour l’industrie d’animation chinoise d’alors.

Les dessins animés chinois véhiculent le contexte culturel traditionnel, qui est difficile à comprendre pour les Occidentaux. Comment avez-vous surmonté cette difficulté en rendant vos propres cartoons familiers à l’audience étrangère ?

C’est le plus grand problème qu’aient rencontré les produits d’animation chinois lors de leur entrée sur le marché international. Beaucoup d’éléments culturels chinois, s’ils n’étaient pas plus ou moins adaptés, n’auraient pas pu être compris par les étrangers. Par exemple, à la vue du maquillage facial de l’Opéra de Beijing, extrêmement stylisé dans les couleurs et les modèles utilisés, les spectateurs étrangers qui n’ont aucune connaissance de base sur la culture chinoise, ont certainement du mal à saisir le sens implicite.

 

La petite souris de la grande steppe, une co-production sino-américaine.

De mon point de vue, les œuvres d’animation chinoises doivent maintenir leurs propres caractéristiques, autrement dit, il faut impressionner les spectateurs étrangers avec le modèle chinois. Mais les méthodes de présentation et de production doivent être internationalisées.

Je vous donne un exemple. Le dessin animé Une petite carpe sautant par-dessus la porte de dragon est une adaptation d’un conte chinois. Mais en raison des différences culturelles, le nom originel semble n’avoir aucune signification pour les étrangers. Finalement, le titre du film a été traduit : Les aventures d’un poisson, plus accessible aux spectateurs occidentaux.

En second lieu, il faut trouver certains sujets communs qui parlent à la fois aux audiences chinoise et étrangère. Pour ce faire, dans ma nouvelle série d’animation Little Afanti, j’ai ajouté des intrigues sur le sujet de l’anti-terrorisme, de la bourse et de la lutte contre la contrefaçon, dans l’espoir de produire un écho chez tous les spectateurs.

Est-ce que l’Occident et la Chine se différencient par leur manière de présenter ?

Beaucoup de produits chinois de style traditionnel ne sont que prêchi-prêcha. À mon avis, les dessins animés n’ont pas forcément besoin de faire la morale, dès l’instant qu’ils ne sont pas nocifs aux enfants. Les produits étrangers, qui mettent l’accent sur la nature humaine, cherchent à créer une atmosphère agréable et à faire rire. Bien que dans les films étrangers, il y ait aussi beaucoup de choses qui incitent à penser, elles sont exprimées d’une manière artistique, mais ni moralisatrice ni ennuyeuse.

De plus, dans les dessins animés impliquant des animaux, comme Le Roi Lion, les animaux ont des caractéristiques humaines, mais continuent à vivre de leur manière naturelle. En Chine, la manière la plus utilisée est de « changer l’animal en homme », de l’habiller, de lui faire tenir une arme dans la main.

Parcours des films d’animation chinois

Pendant une certaine période, certains films d’animation chinois comme Le Roi des Singes bouleversant le Palais du Ciel ont joui d’une grande réputation internationale. Mais par la suite, l’industrie chinoise du dessin animé a connu une récession. Quelle en est la raison principale ?

Dans le passé, la plupart des travaux d’animation en Chine étaient des courts métrages que l’on projetait avant de passer le film officiel, et des longs métrages n’étant tournés que toutes les quelques années. Mais au fur et à mesure que l’industrie cinématographique se marchéise, montrer le court-métrage d’animation avant le film n’est plus monnaie courante, ce qui a rétréci considérablement l’espace vital du dessin animé traditionnel. À cela s’ajoute le manque d’expérience de la production des téléfilms d’animation. Du milieu des années 1980 au milieu des années 1990, la Chine ne se contentait que de signer des contrats de production avec les compagnies étrangères, important pas mal de films d’animation, alors que les créations chinoises originales restaient fondamentalement l’exception.

Selon vous, quelle est l’imperfection principale de la production d’animation chinoise ? D’ordre technique ou créatif? De quel genre de cerveau la Chine a-t-elle besoin pour développer son industrie d’animation ?

Grâce au développement rapide de la production contractuelle à partir des années 1980 au milieu des années 1990, la Chine est devenue l’un des principaux producteurs d’animation dans le monde. Maintenant, beaucoup de films d’animation ou téléfilms étrangers, y compris des produits de Walt Disney de catégorie A, sont fabriqués et traités en Chine. À mon avis, le retard de la Chine par rapport aux principaux producteurs de dessin animé est principalement d’ordre créatif ; en revanche, dans le domaine de la technologie de production, la Chine est déjà parvenue au niveau international.

Actuellement, les talents pleins de créativité et d’expérience de promotion sont très demandés sur le marché chinois. Avec le développement de l’industrie, ceux qui ont des idées créatives et connaissent bien les processus de création, de production et de vente s’avèrent de plus en plus rares.

À l’étranger, les dessins animés ne se contentent pas d’attirer seulement les enfants, mais aussi les adultes. En revanche, ce genre d’œuvres est très rare en Chine. Qu’en pensez-vous ?

Les produits qui plaisent à la fois aux enfants et aux adultes sont vraiment très rares dans notre pays. Cela n’est pas étranger au positionnement que se fixe l’industrie d’animation chinoise. Chez nous, la plupart des gens considèrent le dessin animé comme quelque chose à l’usage de l’enfant. Mais à l’étranger, pas mal de films d’animation peuvent non seulement faire rire grâce à une présentation artistique exagérée, mais aussi donner lieu à de sérieuses réflexions. Par contre, ce que les artistes chinois explorent est relativement superficiel. Pour moi, le film d’animation se doit d’être accessible à toutes les tranches d’âges.

 

(Texte traduit en français par Yang Jiaqing)

Bien à vous et à demain.

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501 - Créateur au CHILI (3)

10 Juin 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Alain est un créateur très original, également à San Pedro de Atacama où Sylvain l'a découvert...

Très original en effet car Alain est un passionné d'astronomie. Depuis le collège, il observe le ciel et ses étoiles. Et pour les voir même de jour, il veut les photographier et passe donc un BTS de photo à la célèbre école Vaugirard.

Alain effectue ensuite divers boulot jusqu'au jour où il lui revient qu'un laboratoire californien recherche un photographe... Bingo. Il postule et est retenu. Il y travaille quatre années avant de se voir ouvrir les portes du CNRS dans le midi.

Changement d'orientation, il conçoit et pilote un programme relatif aux astéroïdes pendant trois années. 

Puis accepte un nouveau poste à l'étranger, à l'observatoire austral européen du Chili. Une fois muni de papiers de résidence, il s'installe avec une amie chilienne qui consacre au tourisme sa vie professionnelle.

Au moment où, titularisé, le programme sur lequel il travaille se termine, comme beaucoup de créatrices et créateurs à l'étranger, il préfère lancer sa propre entreprise dans son pays d'accueil et pour cela combine la spécialité de sa compagne et la sienne : ils vont créer un observatoire du ciel pour les touristes nombreux dans la ville de San Pedro de Atacan, très bien située pour l'observation du ciel.

Les choses ne sont pas faciles du tout pour trouver un local, pour obtenir les papiers nécessaires à la création de l'entreprise, pour trouver des fonds... Mais il y a trois ans, "Space" voit le jour.

Les agences de voyage s'y intéressent, l'affaire prend rapidement bonne tournure. Alain gagne un prix, effectue de nouveaux investissements. Grâce à des amis, il se remet de frais d'hospitalisation très importants à la suite d'un accident.

La clientèle, certes assez originale, est là. Un fois répertoriés par différents guides touristiques, il faut de nouveau investir pour satisfaire tous les passionnés de l'observation des astres.

Le projet est mieux que bien parti.

Parcourir le site trilingue d'Alain vous permettra d'en savoir plus sur ce laboratoire d'observation privé. Cela se passe ici :

http://www.spaceobs.com/

Si vous êtes fanatique, visitez les pages personnelles d'Alain (lien en jaune, en bas à gauche.

Bien à vous.

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500 - Créatrice au CHILI (2)

9 Juin 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Elle a monté un ranch... Sylvain l'a rencontrée à San Pedro de Atacama. Elle s'appelle Valérie.

C'est la passion d'une langue dès huit ans, l'espagnol, qui l'a poussée à vouloir préparer son mémoire de maîtrise en Amérique latine.

Une ami à Lima lui a conseillé de rejoindre le village de San Pedro de Atacama. Elle s'y rend aussitôt pour un bref passage chez son amie et rejoint Santiago et enfin, San Pedro de Atacama.

De fil en auguille, son mémoire s'oriente sur les fêtes traditionnelles chiliennes. Elle croise alors son futur mari et, après avoir soutenu son mémoire, elle le rejoint. Pendant ce temps, celui-ci commençait à s'intéresser aux chevaux. 

Ils feront ensemble le choix d'en faire leur projet de vie en liant chevaux et tourisme. Onze années plus tard, ils sont à la tête d'une écurie de 12 chevaux et organisent de grandes ballades de plusieurs jours très prisées des touristes.

La galerie photo de leur site vous en dira plus que de longs discours. Voyez donc ici :
http://www.rancho-cactus.cl/

Pour le reste et ses conseils, passez donc par là :
http://entrepreneursfrancais.zumablog.com/index.php?sujet_id=5396

Et remplacez Pérou par Chili dans le texte. Sylvain était probablement encore très marqué par son passage au Pérou.

Bien amicalement et à demain.

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499 - Identifier les téléphones non-surtaxés

7 Juin 2007, 22:00pm

Publié par gerardja

Beaucoup de services - publics ou non -, français, sont passés aux numéros surtaxés en 0811, 0825, 0892... les numéros non-surtaxés existent cependant !

En cas de besoin, les appeler de l'étranger peut coûter très cher. 

Il y a pourtant un moyen d'identifier le numéro normal de ces services publics et d'utiliser son téléphone lié à Internet pour les joindre gratuitement.

Ce service est offert à l'adresse ci-dessous : entrez le numéro surtaxé... et voilà le numéro normal...

C'est ici :

http://www.geonumbers.com/fr/search.php

N'hésitez pas à vous en servir.

Bien à vous. 

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498 - Concours SIFE... Comment l'emporter ?

6 Juin 2007, 23:12pm

Publié par gerardja

Concours SIFE – Mettre le maximum de chances de son côté
 
Les conseils que je vais m’efforcer de donner ci-après n’engagent évidemment que moi et en aucun cas SIFE France, pas plus bien sûr que l’organisation mondiale gérée par une Fondation américaine. Ils résultent de ma modeste participation, depuis trois ans maintenant, à cette compétition, en qualité de membre du Jury des demi-finales France, ainsi que de ma présence en qualité d’observateur à la finale mondiale de 2006 qui s’est déroulée à Paris.
 
1)      Il convient que le ou les projets réalisés et dont les équipes rendent compte en 24 minutes reflètent au maximum « l’esprit » SIFE. Ce n’est pas si simple que cela : 6 critères sont en jeu. Mais leur définition originale est en langue américaine. Je suggère donc aux équipes de bien s’imprégner de ces 6 (et non 5 comme semble-t-il certains l’interprètent) critères dans leur version originale en consultant le site américain.
 
Même si, selon les règles SIFE, chaque critère a bien le même poids (20 points sur un total de 120), il est difficile de ne pas penser que, inconsciemment, chaque « juge » leur accorde un poids affectif différent. C’est pour moi une raison de plus de chercher à être réellement au top pour chacun de ces critères.
 
2)      Personnellement, je crois plus important de démontrer l’effectivité du respect des 6 critères pour chacun des projets présentés. Il me semble en effet que c’est ainsi le meilleur moyen de démontrer leur bonne compréhension et leur bonne prise en compte. Ma perception de « l’esprit » SIFE et du management éthique et social que ce concours entend promouvoir, selon moi, ne se divise pas avec des activités formatrices ici, éthiques là, sociales ailleurs. Mais d’autres juges sont cependant d’un avis différent, arguant que l’essentiel est de démontrer en un ou en plusieurs projets, la bonne prise en compte de l’ensemble des critères.
 
3)      Si de grosses équipes candidates peuvent conduirent plusieurs projets simultanément, il me semble que de plus petites équipes ont intérêt à se concentrer sur un seul projet, ou deux au maximum.
 
4)      C’est bien le fond qui est essentiel, mais la forme n’en est pas moins à soigner. Si cette règle n’est pas fondamentale en finale nationale, elle le deviendra pour la suite. En effet, en finale continentale comme en finale mondiale, la quasi-totalité des finalistes respectent parfaitement les 6 critères. C’est alors la forme qui va distinguer les uns des autres. Elle intervient à plusieurs niveaux que je développe dans les alinéas suivants.
 
5)      Le « Rapport » : il s’agit d’un quatre page de présentation de l’équipe et de ses projets, en anglais. Il convient évidemment de veiller à ce que cet anglais soit… bien anglais. Et même plutôt américain pour la finale mondiale compte tenu de la composition du jury à ce dernier niveau. D’où l’intérêt de le faire relire pas quelqu’une ou quelqu’un dont c’est la langue maternelle. 

Cela peut sembler évident, mais il ne me semble pas inutile de le réaffirmer : le Rapport doit être aéré, attractif et très « lisible », pas trop surchargé, pas trop « bariolé », avec de bons choix de polices et de couleurs. Les « juges » doivent pouvoir s’en imprégner totalement dans les 6 à 7 minutes qui leur sont accordées après leur distribution. 

Beaucoup d’équipes tiennent apparemment à faciliter le travail des juges en les informant que tel ou tel projet respecte bien tels critères. Pourquoi pas ! Mais l’essentiel est que le texte présenté, les chiffres annoncés en apportent la preuve. Il convient également de bien occuper l’espace, les quatre pages. Toujours selon moi, ce sont les projets et la relation de leur réalisation et de leurs résultats qui sont essentiels, pas la description de l’école. Mieux vaut donc consacrer le maximum d’espace à ces projets plutôt qu’à l’école et/ou à tous les conseillers qui ont entouré l’équipe de leurs précieux conseils.
 
6)      La présentation écrite des candidats : beaucoup d’équipes rajoutent un recto-verso en couleurs pour présenter rapidement chaque participant. Dans certains cas, avec photo, âge, nationalité, enseignement suivi éventuellement de la spécialité et de l'adresse de messagerie. Cela n’est en rien demandé par l’organisation du concours et je ne pense pas que cela puisse influencer le jury. Ce n’est cependant pas inutile. Les mécènes à la recherche de candidats pour leur propre entreprise trouveront là des informations suffisantes pour, éventuellement, contacter les intéressés pour un stage et/ou un emploi. C’est aussi à cela que SIFE sert !
 
7)      Le « show » de présentation du ou des projets : si le minutage est généralement parfaitement respecté – il s’agit de convaincre le jury, en 24 minutes, que le ou les projets réalisés satisfont bien aux 6 critères SIFE -, la présentation doit aussi l’aider à apprécier ce respect des critères. Non pas en se contentant d’affirmations. Mais bien en démontrant avec images, sons, textes, chiffres et une certaine « théâtralisation » que les objectifs ont été atteints dans « l’esprit » SIFE. 

Etre à l’aise, convaincu, détendu, souriant, parfaitement « fluent » en anglais sont à l’évidence des plus. Pour les membres de l’équipe qui auraient une moindre maîtrise de cette langue, diverses fonctions peuvent être remplies : salutation du jury (à l'ouverture comme à la sortie...), présentation des membres de l’équipe, informatique… 

Là encore, pour les équipes qui iront en finale continentale et a fortiori mondiale, il faudra être au top.
 
Cela veut dire : soigner l’image (pas d’images floues, pas de déplacements de caméra ou de zooms rapides), soigner le texte (quelques mots-clés seulement : quand le « juge » lit, il n’écoute plus…), sous-titrer systématiquement ce qui n’est pas en anglais, soigner le son (apporter ses propres haut-parleurs d’excellente qualité, faire des montages professionnels avec effets sonores, sélectionner des fonds musicaux en rapport avec ce que symbolisent les images…), rester stable sur ses deux pieds et bien regarder le jury, les yeux dans les yeux (le balancement et déhanchement d’une jambe sur l’autre déconcentrent les juges…).
 
8)    Les cinq dernières minutes : elles sont consacrées à répondre à quelques questions posées par quelques membres du jury. Elles visent principalement – outre à s’assurer de la bonne compréhension de l’anglais (encore une fois, il s’agit d’un concours américain) -, à vérifier un point ou un autre, à s’assurer de la réalité d’une affirmation, à confirmer que tel ou tel critère a non seulement bien été compris mais aussi mis en œuvre. En cinq minutes, elles sont peu nombreuses. Il est bon de bien les écouter, éventuellement de faire répéter (cela donne du temps pour préparer la réponse), puis que le responsable de l’équipe désigne le membre le mieux à même d’y répondre, celle ou celui qui maîtrise le mieux le thème abordé et dont l’anglais est excellent.
 
9)      Les bonnes raisons de participer au concours SIFE, même si on ne va pas en finale France, Europe ou Monde : comme pour toute épreuve, il va de soi que chaque équipe et chaque participant souhaite aller le plus loin possible dans le concours. Mais s’il n’y a bien qu’un gagnant finaliste à tous ces niveaux, si une école qui en est à sa énième participation a probablement plus de chances d’aller plus loin qu’une nouvelle, si une équipe dispose de moyens que d’autres trouveront considérables… là n’est pas l’essentiel. 

Le gain de chaque participant n’est pas dans le gain du concours – encore que, le fait qu’il y ait participé apportera un plus à son c-v - mais bien dans tout le travail réalisé tout au long de l’année qui vaut tous les TP du monde. En fait, je suis convaincu que cette participation donne à chacun un meilleur savoir, un meilleur savoir-faire et un meilleur savoir-être pour obtenir demain son diplôme et, après-demain, un emploi. Quant à se demander si les juges ne se laissent pas impressionner par les équipes qui ont déjà eu de bons résultats ou qui disposent de gros moyens (matériels, financiers, humains), ma réponse personnelle est non : j’attends encore plus de telles équipes.
 
10) Sur l’un des critères, le management éthique et social : je signale un risque que j’ai observé, celui de confondre éthique du management et management social avec "actions caritatives". Je ne sais pas si nos amis Américains promoteurs de SIFE partagent mon point de vue sur cette question. Pour moi, management éthique st social ne veut pas dire que, à côté du développement concurrentiel de son entreprise, avec ses profits, il convient de promouvoir des actions philanthropiques, mais bien que, dans sa gestion de tous les jours, il convient de prendre en compte éthique, social et environnemental.
 
Si certains souhaitent débattre certains de mes commentaires ou aborder d’autres questions, ils peuvent poster un commentaire ou m’adresser un message personnel.

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